Depuis le 21 juin, c’est reparti pour le vol de l’oiseau mécanique à la montagne du Massif de Charlevoix. Le spectacle immersif de son et de lumières a été optimisé. La production s’est adaptée laissant place à un nouveau sentier plus court. L’an dernier, des résidents se plaignaient du bruit à 23 heures.

« Il y a beaucoup moins d’attente. On propose quelque chose de plus complet et de plus fluide. L’expérience se vit en entre 60 à 75 minutes », mentionne le directeur de création et concepteur lumière, Vol de l’oiseau mécanique, Yves Aucoin.

De nouveaux effets lumineux ont été ajoutés.

« C’est principalement le même plan-séquence qu’on avait, mais avec beaucoup plus de connaissances parce qu’on a maintenant une année d’expérience », précise Stéphane Mongeau, auteur et metteur en scène, Vol de l’oiseau mécanique.

Les chefs d’orchestre se sont également attaqués aux bruits générés par les nombreux haut-parleurs placés aux quatre coins de la montagne. L’un des changements : la descente se fait désormais en gondole.

« Durant l’été, on avait pris quelques lectures, mais cette année, on a écouté ce que la municipalité nous a demandé », indique M. Mongeau.

Le maire se dit satisfait même si certaines plaintes ont déjà été reçues. Il confirme qu’une firme externe a été mandatée par la municipalité afin de s’assurer que le spectacle respecte les normes en vigueur. Jean-Guy Bouchard croit d’ailleurs qu’il faut considérer les impacts positifs de cet événement considéré unique au Québec.

« Il faut penser aussi que c’est un événement qui ne sera pas un volume 0 non plus parce qu’on est dans un milieu naturel dans le cours de la montagne. Évidemment, il faut comprendre que c’est une activité qui est particulière et qui amène aussi de la création d’emplois », souligne l’élu.

L’an dernier, l’organisation avait atteint la barre de plus 50 000 personnes. Cette année, elle s’attend à dépasser ce résultat.