« Moi je ne suis pas du tout contente parce que toutes les semaines j’ai au moins trois quatre appels par semaine même hier encore il y a des gens qui sont venus ici qui se sont présentés, les immigrants, pour venir travailler. Il n’y a pas de place pour leur fille de 4 ans. C’est dans tout. À tous les groupes d’âge, les bébés au plus vieux. La demande est vraiment là. » conteste Karine Chenard, directrice de la Garderie Les P tits Acadiens.

Les inquiétudes des parents devant l’absence de places sont bien réelles et affectent même sur leur qualité de vie.
« J’ai demandé une place en garderie mais malheureusement il n’y a pas de place pour elle parce qu’il y a trop de demandes pour des enfants en garderie. Je pourrais perdre mon travail parce que j’ai seulement une gardienne puis c’est très difficile. » déplore une mère.

« On ne peut pas aller travailler. On doit rester à la maison s’occuper de nos enfants et malheureusement ça ne subvient pas à tous nos besoins donc c’est quand même important de pouvoir aller travailler. » souligne une cotoyenne.

La directrice de la Garderie Les P tits Acadiens ne trouve pas que l’argument utilisé par le gouvernement pour refuser sa demande correspond à la réalité du terrain.
« Mais c’est tout le contraire il y a plein de demandes pour les enfants. Si qu’il révise, qu’il révise ses choses parce que s’il faut qu’on demande aux parents peut-être de faire une pétition ou tout le monde qui ont mis leurs noms ici et qui cherchent, qu’on se supporte ensemble pour qu’on puisse aller de l’avant. » envisage Karine Chenard.

Le cabinet du ministre n’a pas retourné nos communications. En attendant, Madame Chenard continue d’espérer que le gouvernement lui accordera l’autorisation d’ouvrir une deuxième garderie.