Petit-Cap a de nouveau une épicerie
Publié le 19 août 2020 à 12:46, modifié le 19 août 2020 à 12:46
Par: CIMTCHAU
Le village de Petit-Cap a de nouveau un supermarché depuis le 13 août dernier. 8 mois après la fermeture de l’épicerie Savage et Frère, les résidents sont soulagés d’avoir accès à un commerce de proximité.
Deux nouveaux propriétaires ont repris les flambeaux à Petit-Cap pour ouvrir l’épicerie Chez-Maujo. « L’initiative vient du fait qu’on est deux cuisiniers de métier puis qu’on voulait avoir notre propre entreprise », raconte le copropriétaire, Jonathan Cloutier.
La population était ravie de retrouver une épicerie dans le village alors qu’elle devait se rendre depuis 8 mois à Cloridorme ou Rivière-au-Renard pour faire ses emplettes et l’engouement des citoyens se fait bien sentir selon la copropriétaire. « On a été extrêmement heureux de voir la file d’attente qui passait devant le magasin c’était vraiment tout un succès, on s’est fait dévaliser », relate la copropriétaire Maude Lelièvre.
En décembre dernier, le propriétaire de l’ancienne épicerie avait été contraint de fermer ses portes. La bannière Richelieu qui appartient à Métro était trop lourde à supporter en ce qui a trait au cout, disait-il. Les nouveaux propriétaires se sont tournés vers une autre enseigne. « Metro et Sobey’s nous courtisaient tous les deux, finalement notre choix s’est tourné vers Sobey’s puis on est bien content aujourd’hui de notre choix », explique M. Cloutier.
Un investissement de 500 000 dollars a été nécessaire pour redémarrer le commerce. « Ce n’est pas évident de repartir un commerce qui était en faillite puis recommencer avec le même commerce, alors on a fait des pieds et des mains avec les institutions financières, la MRC et la SADC qui se sont joints avec nous et qui ont voulu rembarquer dans le projet », souligne l’épicier.
Et le projet ne se serait pas réalisé sans l’appui de la population durant les rénovations. « Il y a beaucoup de gens du village qui sont venus donner un coup de main, même de Rivière-au-Renard qui sont venus nous aider qui avait notre situation à cœur et j’aimerais les remercier beaucoup beaucoup beaucoup », ajoute-t-il.
L’engouement s’est aussi fait ressentir pour y travailler. « J’ai une filière pleine de beaux CV, je pensais devoir chercher du monde, mais c’est eux qui viennent nous voir et honnêtement on est vraiment content d’avoir pu créer des emplois et de ne pas avoir à chercher trop », conclut Mme Lelièvre.