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Persévérance scolaire : 2 modèles masculins

Publié le 14 février 2024 à 15:58, modifié le 14 février 2024 à 15:58

Par: Félix Côté

Ce sont les journées de la Persévérance scolaire et en Gaspésie, l’on a voulu axer sur l’importance de raccrocher les garçons à l’école. L’organisme Complice persévérance scolaire a choisi de nommer des porte-paroles masculins, de jeunes hommes inspirants, aux parcours scolaires atypiques.

Christopher Flowers est originaire de New Carlisle. À 40 ans, il a décidé de reprendre sa carrière en main. À l’adolescence, il quitte les bancs d’école pour partir travailler à Montréal. Malgré tout, il garde toujours en lui l’objectif d’obtenir un jour son diplôme.

« Ça a toujours été quelque chose que je voulais faire, mais il n’y avait pas les écoles ici et je suis parti travailler ailleurs. Quand j’ai vu ici la première année je me suis dit que j’allais attendre, mais là cette année je n’ai pas manqué mon coup et j’ai appliqué », raconte Christopher Flowers.

Désormais, Christopher est lui-même instructeur pour la formation de conduite d’engin de chantier. Contrairement à l’époque où il abandonné l’école, aujourd’hui, les opportunités d’emploi qui sont nombreuses. Il invite les décrocheurs à se reprendre en main, comme quoi il n’y a pas d’âge pour apprendre.

« Ça a vraiment changé ma vie. Moi j’ai réussi à dépasser mes rêves alors si tu en as, suis-les, parce que tout est possible », mentionne M. Flowers.

Dimitri Miousse Turbide est lui aussi un exemple de persévérance. Malgré ses difficultés d’apprentissage, il est heureux de ne jamais avoir baissé les bras. Il martèle que les ressources sont disponibles pour la réussite de tous et que les seuls obstacles sont ceux que l’on s’impose à soi-même.

« L’école et la persévérance scolaire, on le fait pour nous. On ne le fait pas pour personne d’autre c’est certain que parfois on peut être gêné d’aller chercher les ressources, mais tout ça, ça nous appartient », raconte le technicien informatique au CISSS.

Il explique l’importance que ses enseignants et sa famille ont eu sur sa réussite.

« Te dire que ça a toujours bien été durant mon parcours scolaire et que je n’ai pas pleuré par endroit ça serait te mentir. Honnêtement, il y a des moments pas faciles ou tu as tout donné que tu as des notes de 40, 50 alors que tu ne visais que 60. Ça fait quand même mal donc c’est là que la famille a son importance ne serait-ce que de dire, lâche pas tu es capable ».

Aujourd’hui une multitude de choix de carrière est disponible pour tous les types d’étudiants et plusieurs chemins existent pour arriver à ses fins. Toutefois, la persévérance est d’or.