« Si on se déplace à l’extérieur, on amène le parc, les conditions d’endormissement du bébé, donc on amène :  la suce, le toutou , la doudou et à ce moment-là,  s’il retrouve ses conditions habituelles, il n’y aura pas de problème », dit d’entrée de jeu Émilie Leblanc, somnopédagogue de l’enfance basée à Maria.

Pour que cette période de l’année demeure magique, elle rappelle que la communication avec notre enfant est la clé du succès.

« On peut partager avec l’enfant qu’est-ce qui va se passer dans la soirée, on peut lui dire pour qu’il le sache à quoi s’en tenir là. (…) donc quand l’enfant est prévenu, il y a moins de frustrations qui se passe et il doit être plus collaboratif. »

La maman de Léo, âgé de six ans, appréhende déjà son réveillon de Noël.

«On est parti sur des bonnes habitudes et ça serait le fun qu’on ne les perdre pas, on est rendu qu’on peut dormir assez bien et il a ses habitudes, on aimerait ça que ça soit pas scrappé avec les festivités de Noël…», se croise les doigts Valentine Palma.

Malgré la visite et les déplacements chez la famille ou les amis, Émilie Leblanc recommande de maintenir une certaine routine, comme l’heure des repas et des siestes.

Elle souligne qu’un parent dispose d’une dizaine de minutes pour que son enfant monte à bord du train du sommeil.

« C’est sûr qu’une routine c’est important parce que ça sécurise l’enfant. (…) C’est important que dès qu’on voit qu’il se frotte les yeux, les oreilles, le nez, qu’il devient un peu plus irritable, chigneux ou qu’il a le fixe et qu’on voit que ça fonctionne plus et bien d’aller lui dire d’aller faire un petit repos. »

Elle ajoute que lorsque vient le temps du dodo, il ne faut pas se gêner pour imposer des barrières aux personnes qui ont moins de connexion avec le bébé.

« Ça peut créer une décharge émotionnelle, ça peut créer des pleurs. Le parent est un petit peu mal pris là-dedans, mais il faut juste accueillir ces pleurs là , c’est normal et ça va passer, le bébé va s’endormir, mais ça serait important que la visite respecte ça. »

Celle qui a travaillé dans un centre de la petite enfance durant près de 20 ans rappelle que malgré tous les bons conseils sur le sommeil, cette vérité demeure :

« Ce n’est pas parce qu’il se couche plus tard qu’il va se réveiller plus tard… il va se réveiller à la même heure que d’habitude… »