La récompense prestigieuse décernée à Percé par le fédéral souligne son excellence en matière de rétablissement en cas de catastrophe.

« Le prix se concentre sur premièrement la technique qui a été utilisée pour le rétablissement et puis aussi la pérennité de l’infrastructure mise en place », débute Jean-François Kacou, directeur général de Percé.

La mairesse de Percé est reconnaissante de recevoir la distinction pour le projet de recharge de la plage qui avait été amorcé et étudié depuis 2010.

« C’est une reconnaissance fédérale, donc pour nous c’est une belle fierté, puis ça démontre aussi tout l’aspect en amont qui a été fait avec la recharge de plage à Percé », dit Cathy Poirier, mairesse de Percé.

Percé avait été aux prises avec une tempête dévastatrice en 2015.  Celle-ci avait détruit les infrastructures existantes. La mairesse souligne le leadership de son équipe pour le projet de protection du littoral dans l’anse du Sud.

« Tout le travail qui a été fait en amont, ce qui avait été préparé pour le jour J, en fait le jour ou la tempête est venu vraiment dévaster et créer des bris sur les infrastructures, bien la municipalité, la ville Percé était prête », précise Cathy Poirier.

Le prix fut une surprise pour la ville.

« On a été sélectionné sur ce qu’on a réalisé, donc ils ont vu le chef-d’œuvre qui est la promenade de la grave et c’est cette promenade qu’ils ont récompensée », explique Jean-François Kacou.

La promenade s’est vue remettre depuis sa création des prix en architecture, design et en ingénierie.

« C’est tout le côté esthétique de la chose aussi. Donc revenir avec un milieu naturel, une plage dans l’anse du Sud qui n’était pas là, qui n’était plus là », ajoute la mairesse.

Le prix viendrait valider l’idée d’appliquer la redevance touristique, selon Cathy Poirier.

« Une belle promenade bien entretenue et que dans les années ça se maintienne au niveau de qualité qu’on a présentement. Donc la redevance qui va être une participation de nos visiteurs, effectivement ça vient justifier d’autant plus ce règlement », souligne Cathy Poirier.

« Et puis ça montre aussi le rayonnement de Percé, que ce soit au niveau régional, provincial et maintenant au niveau fédéral », termine Jean-François Kacou.