En juillet dernier, la Commission municipale avait publié un rapport qui faisait état d’un « cas grave de mauvaise gestion » à la Ville de Percé. L’enquête notait qu’«il règne une culture préoccupante relative au respect des règles applicables au sein de la Ville ».

« La population n’a pas véritablement aimé ce qui avait été écrit sur leur ville, elle connait les enjeux, elle connait les tenants et les aboutissants de l’ensemble de l’opération. Les élus se sont trouvés… se sont vus traités d’une certaine façon absolument pas très élégante. », mentionne le directeur générale de la municipalité, Michel Fréchette.

La direction générale et la mairesse suppléante ont demandé au président de la CMQ, une rencontre pour discuter des résultats. Ce que l’organisation a refusé.

« On ne dit pas que tout est faux, on dit que l’interprétation qu’on en a faite et les recommandations que l’on tire de ce rapport-là ne sont peut-être pas ajustées à la vraie réalité. », ajoute le directeur général.

À la suite de ce revers, la correspondance se poursuit, mais cette fois avec la ministre des Affaires municipales et le Protecteur du citoyen.

« C’est ce qu’on évoque en envoyant une correspondance à madame la ministre avec ampliation au premier ministre et ampliation au Protecteur du citoyen. », souligne Michel Fréchette.

Le nouveau maire, Daniel Leboeuf, mentionne que les recommandations de ce rapport sont toutefois prises en considération.

« Il est recommandé un diagnostic organisationnel pour vérifier la pertinence et faire les bons choix dans les postes de cadres surtout et les employés. (…) C’est ce qu’on va peut-être entrainer une réorganisation de l’organigramme. », indique le maire de Percé, Daniel Leboeuf.

La CMQ avait envoyé une observatrice à Percé pour voir si les recommandations sont appliquées. D’ici quelques semaines, elle devrait remettre ses conclusions.