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Pénurie d’infirmières au Nouveau-Brunswick, comment y remédier ?

Publié le 11 septembre 2023 à 16:04, modifié le 11 septembre 2023 à 16:04

Par: Mylene Thomas

La pénurie de personnel dans les hôpitaux est loin d’être réglée au Nouveau-Brunswick, selon le syndicat des infirmiers et infirmières de la province. Pendant ce temps, une hausse des inscriptions est observée en sciences infirmières à l’Université de Moncton, campus Edmundston.

Le Syndicat des infirmiers et infirmières du Nouveau-Brunswick sonne l’alarme de nouveau : le problème du manque de ressources est toujours bien réel. «On a encore une grosse pénurie d’infirmières, c’est vraiment inquiétant pour des urgences ou pour pouvoir donner des soins de santé » indique Maria Richard, vice-présidente du syndicat des infirmiers et infirmières du Nouveau-Brunswick.

657 nouvelles infirmières ont été immatriculées entre décembre 2022 et mai 2023 par l’Association des infirmiers et infirmières du Nouveau-Brunswick. Toutefois, seulement 254 comblent véritablement des postes dans les réseaux de santé Vitalité et Horizon. « Les 423 infirmières sont la plupart des infirmières d’autres provinces, ce sont des infirmières qui travaillent pour des agences » «Ces infirmières-là coûtent trois fois le salaire d’une infirmière régulière c’est que le gouvernement est prêt à payer trois fois le salaire d’une infirmière régulière et refusent de donner des incitatifs financiers aux infirmières qui sont là présentement » développe la vice-présidente.

Malgré les efforts de recrutement, les conditions de travail des infirmières régulières sont toujours dénoncées. « Le stress de santé mentale, ont fait que les infirmières partent et quittent la profession » ajoute t-elle.

Il y a toutefois de l’espoir. À l’Université de Moncton, campus Edmundston, le programme le plus populaire est celui des sciences infirmières. Les inscriptions ont été nombreuses cette année. « On a une cohorte de 42 qui va commencer donc ça c’est de bon augure on connaît les besoins de système de santé donc on est là pour répondre et aider la communauté » révèle Sébastien Deschênes, le vice-recteur de l’université de Moncton, campus d’Edmundston.

 « On se doit d’essayer d’encourager les jeunes de choisir les soins infirmiers comme profession , on pourrait donner des bourses pour ces infirmières-là » selon Maria Richard.

De futurs infirmiers et infirmières qui pourraient être la solution à cette pénurie, d’ici les prochaines années.