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Pénurie d’enseignants : le défi des commissions scolaires

Publié le 20 août 2019 à 17:20, modifié le 20 août 2019 à 17:32

Par: CIMTCHAU

Un peu moins de deux semaines avant la rentrée des élèves, les commissions scolaires de nos régions sont affectées par le manque d’enseignants.

La pénurie de main-d’œuvre touche le monde de l’enseignement depuis quelques années. Les commissions scolaires de Charlevoix et du Bas-Saint-Laurent peinent à trouver des professeurs suppléants. «On ne la vit peut-être pas aussi catastrophique que dans les grandes villes, par contre, mais on la vit quand même. On ressort des bassins d’affectation des enseignants à temps partiel, la semaine dernière et on a pu voir qu’après l’affectation avec les postes, il restait plusieurs postes vacants», explique la présidente du Syndicat des enseignants du Grand-Portage, Natacha Blanchet.

Par exemple, du côté de la Commission du Fleuve-et-des-lacs, on compte seulement sur quatre professeurs remplaçants et du côté de Côte-du-Sud, la commission scolaire est à la recherche de vingt enseignants suppléants.

La pénurie ne devrait toutefois pas affecter les élèves lors de la rentrée. «À ce stade-ci, c’est un peu plus problématique que d’autres années, donc on prévoit avoir de la difficulté à recruter pour les remplacements, mais écouter, on y est arrivé dans les deux dernières années. On va encore y arriver, mais on encadre les gens. On comble les lacunes s’il y a lieu», de dire le directeur général de la Commission scolaire du Fleuve-et-des-Lacs, Bernard D’Amours.

Les commissions scolaires doivent donc redoubler d’efforts pour trouver des solutions. «Ces enseignants comblent leur tâche à temps partiel en faisant d’autres contrats dont on a besoin. Ensuite de ça on fait beaucoup d’affichage sur toutes nos plateformes, soit réseaux sociaux et tout ça. Finalement, c’est sûr que notre service des ressources humaines travaille d’arrache-pied en faisant des téléphones notamment à nos anciens enseignants qui sont toujours sur notre liste de contacts», raconte la conseillère aux communications de la Commission scolaire de Côte-du-Sud, Audrey Bilodeau. «Parfois, et je dis bien parfois, lorsqu’il le faut on fait appel à des gens qui ont les compétences au niveau des savoirs, mais qui n’ont pas nécessairement ce qu’on appelle dans notre langage, une certification légale d’enseigner, mais qui ont une certaine expérience. Donc on les accompagne dans le développement de leur compétence pédagogique, en gestion de classe entre autres», ajoute Bernard D’Amours.

L’arrivée des classes de maternelle 4 ans contribue à accentuer la pénurie mais les commissions scolaires assurent que l’impact est minime pour le moment.