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Pensions alimentaires: un père juge le système inéquitable

Publié le 23 mars 2018 à 11:40, modifié le 23 mars 2018 à 12:27

Par: CIMTCHAU

Un père de famille de Sainte-Anne-de-Madawaska a lancé un cri du cœur sur les médias sociaux. Tony Marchand dénonce les façons de faire du Bureau de l’exécution des ordonnances de soutien, qui gère les pensions alimentaires. Depuis plus de sept ans, il tente d’obtenir un traitement plus équitable.

Tony Marchand en avait assez lorsqu’il s’est exprimé dans une vidéo sur Internet le mois dernier. «Ça fait de multiples fois que j’essaie de faire des arrangements pour des paiements. Ils ne veulent pas me contacter pour faire des arrangements de paiement. Il veulent m’enlever mes licences», affirmait-il d’entrée de jeu.

Un changement d’emploi et une baisse de revenu au début de l’année, l’ont poussé à demander une révision de son dossier. «Je ne comprends pourquoi de l’autre bord ils ne font pas d’ajustement pour voir c’est quoi son salaire. Comment elle a de revenus. Je ne dis pas que je ne peux pas payer, mais si elle rentre vraiment un haut taux, pourquoi moi j’ai besoin de payer un haut taux», partage-t-il.

Incapable de rejoindre le Bureau de l’exécution des ordonnances de soutien, il s’est retrouvé en défaut de paiement. «Si je contactais avec eux, eux autres contactaient avec moi, mais c’était toujours par boite vocale, ou je contactais et je n’avais pas de retour», déplore le père de trois enfants.

 

Son cri du cœur sur les réseaux sociaux lui a permis d’obtenir un sursis. Il a également réalisé qu’il est loin d’être seul dans cette situation. «J’ai eu des parents, j’ai eu des enfants, qui m’ont envoyé des messages pour dire qu’eux aussi ils sont passés par les même étapes», raconte-t-il.

Il déplore qu’au Nord-Ouest un seul employé gère tous les dossiers. «Si elle décide qu’elle ne veut pas que je prenne mes contacts, qu’elle ne veut pas reprendre contact avec moi et qu’elle dit qu’elle le fait, mais elle ne le fait pas. Qu’est-ce qui dit que moi je peux prouver le contraire, parce que le système va la protéger», confie Tony Marchand.

Ce derneir poursuit les démarches juridiques pour rétablir ce qu’il juge des iniquités dans son dossier. Il espère que le système s’aura s’adapter au nombre croissant de séparations.