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Pêche : La relève envisage abandonner leurs études

Publié le 23 février 2024 à 17:37, modifié le 27 février 2024 à 17:35

Par: Félix Côté

La ministre des pêches Diane Lebouthillier était de passage à l’École des Pêches et de l’Aquaculture aujourd’hui pour rencontrer des étudiants. Ceux-ci l’attendaient de pied ferme, eux qui s’inquiètent pour leur avenir dans cette industrie en crise.

La relève dans l’industrie de la pêche s’inquiète.  Constatant les manifestations de cette semaine, les futurs pêcheurs envisagent même d’abandonner leurs études notamment pour des raisons financières.

« Si on est plus là il n’y a plus de relève et ce n’est pas intéressant pour ceux qui veulent venir à l’école des pêches s’il n’y a pas de chômage. Ils ne veulent plus embarquer pour faire partie de la relève », lance l’étudiant de l’école des pêches et de l’aquaculture, Marc-Olivier Syvrais.

« Dans le fond je suis allé pour demander mon chômage pendant que je vais à l’école. Et ils m’ont répondu que c’est mon père qui doit payer et sinon étant donné que j’ai déjà une formation d’aller travailler ailleurs », dénonce l’étudiant Jean-simon Huard.

De passage à l’ÉPAQ pour rencontrer les étudiants, la ministre Lebouthillier persiste et signe. Son plan de pêche sera maintenu malgré les manifestations des pêcheurs à Grande-Rivière mardi.

« Ce qui a été demandé de part et d’autre lors d’une rencontre à Gaspé avec les entreprises, le politique, le provincial et aussi des membres de l’association.. »

-Pourtant avec les manifestations il me semble que c’est pas l’unanimité?

« Ce qui a vraiment été demandé c’est de préserver les parts historiques », réitère la ministre de Pêches et Océans, Diane Lebouthillier.

La ministre a réitéré qu’un bateau de 100 pieds équivaut à 2 bateaux de 50 pieds. Et questionnée sur l’enjeu des prises accessoires, elle n’apporte aucune solution.

« Les pêches accessoires c’est un enjeu partout sur la cote Est et on s’attend à ce que les gens puissent collaborer pour faire les choses de la bonne façon. Parce que mon objectif c’est de protéger l’avenir des pêches », ajoute la ministre.

À la fin de leur rencontre avec la ministre, les étudiants disent n’avoir reçu aucune réponse claire concernant l’enjeu de l’assurance emploi et n’ont pas été rassurés quant à l’avenir de l’industrie.

« Elle a dit les mêmes choses qu’elle a déjà dites avant ça n’a pas vraiment changer et même à nos questions elle nous a dit des choses qu’on avait déjà entendu et elle n’agit pas. (…) C’est plate on essaie d’avoir des réponses et elle répète toujours les mêmes choses et il n’y a rien qui se passe », déplore le futur homardier, Jean-simon Huard.

Diane Lebouthillier a toutefois ouvert la porte augmenter les quotas de Sébaste. Mais les pêcheurs de crevette critiquent toujours le 10% qui leur est alloué.