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Pêche aux coques : un dossier qui n’évolue pas

Publié le 17 octobre 2023 à 16:30, modifié le 17 octobre 2023 à 16:32

Par: CIMTCHAU

L’interdiction de la pêche aux coques en Gaspésie continue de susciter la grogne. Depuis mai dernier, le MPO n’a donné aucune explication supplémentaire pour justifier les fermetures de zones un peu partout sur le territoire.

Les zones de pêche aux coques sont devenues une denrée rare en Gaspésie. Dans la Baie-des-Chaleurs, seuls deux territoires y sont permis à des fins récréatives. Renaud Camirand croit que les instances concernées sont hypnotisées par le marché commercial.

« Les secteurs de cueillette de mollusques ferment tranquillement pour des raisons de salubrité. On nous dit que la qualité de l’eau n’est pas acceptable pour faire la cueillette de mollusques. On se rencontre que le programme qui est chargé de nous dire si les ondes sont ouvertes ou fermées, et strictement axé sur le marché commercial et les exportations », affirme le citoyen engagé, Renaud Camirand.

La députée d’Avignon-La Mitis-Matane-Matapédia, Kristina Michaud déplore que le Ministère des Pêches et Océans profite de l’excuse financière lancer il y a quelques mois.

« J’étais assez surprise d’avoir cette réponse-là du MPO qui disait que si on lit entre les lignes, on ne réouvrira pas la pêche parce que ça ne nous tente pas. Les moyens financiers a le dos large », relate la députée d’Avignon-La Mitis-Matane-Matapédia, Kristina Michaud.

Pendant que les pêcheurs gaspésiens ne peuvent profiter de cette richesse marine, nos voisins provinciaux y ont accès à leur guise.

« Absolument, c’est la même eau. C’est possible de le faire à Port-Daniel, c’est possible de le faire dans le coin d’Escuminac aussi. Pourquoi pas le faire à Miguasha? Écoutez, peut-être que comme je le disais, le MPO se fout un peu des gens de chez nous », indique Mme. Michaud.

En 2022, l’ex-député de Bonaventure, Sylvain Roy, avait commandé une étude sur la qualité de l’eau. Les tests démontraient certaines zones fermées étaient pourtant conforme aux critères de salubrités.

« On ne part pas en guerre, on veut s’asseoir et discuter pour comprendre pourquoi c’est si différent d’une province à l’autre et pourquoi nous avons aussi peu d’opportunités de pêche récréative au Québec », explique le membre de l’OBNL Ensemble pour un accès à une ressource marine.

Étant dans l’impossibilité de nous répondre, la ministre des Pêches et Océans, Diane Lebouthillier, nous réfère aux communications de son ministère. Le MPO n’a toujours pas répondu à nos questions.