La saison de pêche au Saumon connaît du succès partout au Québec. Un succès basé sur les bonnes conditions des rivières provoquées par la fonte des neiges.

« C’est une saison record, je dirais que c’est un début de saison comme on ne l’a jamais vue dans les dernières années c’est à dire que les conditions de début de saison avec de l’eau dans les rivières, de la température fraîche ont probablement favorisé des montaisons hâtives. », affirme la directrice générale de la Fédération québécoise pour le saumon atlantique, Myriam Bergeron.

La Gaspésie, qui est un endroit reconnu pour ce sport, connaît elle aussi une véritable réussite en la matière.

Cette saison exceptionnelle s’explique en partie par l’arrivée hâtive du saumon dans les rivières, comme c’est le cas à la ZEC Petite Cascapédia.

« Chez nous, on est particulier étant donné qu’on est une petite rivière, nos montaisons normalement sont plus tard que les autres […] Nous nos grosses montaisons sont durant les deux premières semaines de juillet normalement. Cette année, à l’ouverture du 15 juin, il y avait déjà beaucoup de saumons dans la rivière. », indique le directeur de la ZEC Petite Cascapédia, Samuel McIniss Major.

Le surplus de poissons dans les rivières engendre des phénomènes qui n’avaient jamais été observés jusqu’à maintenant.

« Il est remonté très haut et très rapidement aussi. À l’ouverture, on avait des saumons dans le secteur non contingenté en haut dans la rivière ce qu’on ne voit jamais à l’habitude. », mentionne Samuel.

Les pêcheurs suivent le poisson. Et bien les ZEC de la Baie-des-Chaleurs remarquent une augmentation du nombre de pêcheurs qui viennent séjourner dans leurs ZEC.

« Ouais c’est la même chose pour cette année on est à 964 pêcheurs. C’est une augmentation de 11 % à pareille date par rapport à l’année passée. », explique le directeur de la ZEC.

Du côté de la rivière York, située à Gaspé, des problèmes de champignons infectent les poissons.

Cependant la directrice générale de la Fédération québécoise pour le saumon atlantique, Myriam Bergeron affirme que ce n’est pas un problème dangereux ni pour l’humain, ni pour l’espèce.

« On veut aussi rassurer les gens, c’est un champignon qui n’est pas dangereux pour l’humain. Les saumons qui sont infectés ont moins de chances d’être prélevés par un pêcheur. »,

Avec l’augmentation du nombre de saumons dans les rivières, on prévoit une saison comme il ne s’en est jamais vu. Parions que le poisson saura appâter le pêcheur.