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Pêche au saumon 2019 : bilan positif en Gaspésie

Publié le 30 septembre 2019 à 17:03, modifié le 30 septembre 2019 à 17:03

Par: CIMTCHAU

La saison de pêche au saumon tire à sa fin. La fédération québécoise du saumon de l’Atlantique dresse un bilan positif de cette dernière saison. Notamment, sur la rivière Bonaventure, où un record de fréquentation a été battu.

On retrouve pas moins d’une vingtaine de rivières à saumon en Gaspésie. Des rivières qui jouissent d’une réputation mondiale.

« C’est une belle marque de commerce gaspésienne la pêche au saumon », lance le président régional de la fédération québécoise du saumon de l’atlantique, Marc Gauthier.

Parmi toutes ces rivières, la Bonaventure tire son épingle du jeu, encore cette année. Après avoir fracassé des records de fréquentation en 2018, la zec a récrit le livre des records en 2019, selon les données préliminaires.

« C’est une rivière emblématique. Malgré d’autres utilisations. Il y en a beaucoup qui aime la Bonaventure avec ses eaux claires, les canoteurs, les kayakistes, les baigneurs. Une fréquentation qui ne se dément pas. Je pense qu’on a atteint 8000 jours pêche », explique Marc Gauthier.

Les résultats sont aussi excellents pour les trois rivières de Gaspé.

« Un bon nombre de saumons, un bon nombre de captures, et une augmentation de fréquentation à Gaspé aussi, malgré le fait, et c’est généralisé en Gaspésie, des eaux basses au mois d’août qui pourraient en décourager plus d’un », ajoute-t-il.

Le taux de fréquentation est en hausse sur la majorité des rivières. Ce qui a un impact économique non négligeable pour la région.

« Les rivières en Gaspésie sont en santé parce qu’on a une bonne fréquentation. On est bien supporté par notre clientèle. Juste pour prendre un exemple, la rivière Grande-Cascapédia, c’est au moins 5 M$ de retombées directes. On ne parle pas de retombées indirectes, comme les campings ou les restaurants. 180 emplois dans la région. Une seule rivière », de dire Marc Gauthier.

Les poissons aussi étaient au rendez-vous, mais jamais autant que dans les dernières décennies. D’ailleurs, plusieurs zecs, comme la Bonaventure et la Petite-Cascapédia, veulent instaurer la remise à l’eau obligatoire durant toute la saison.

« Il y a une nouvelle génération qui pousse. Des gens qui veulent fréquenter la rivière, mais sans partir avec leur poisson parce qu’ils comprennent qu’il y en a peu. Ce poisson-là fait face à des défis de tailles incroyables pour aller au Groenland, revenir dans nos rivières pour frayer. C’est vraiment un poisson magique! », soutient Marc Gauthier.

La popularité de cette pêche sportive est indéniable. Et si elle est autant en vogue, c’est parce que l’environnement dans lequel on pratique ce sport se porte bien.

« Cet environnement-là qu’on a derrière nous, les gens l’apprécient beaucoup. Des rivières propres, des rivières de qualité. Le saumon est un indicateur de qualité de l’environnement. Il y a encore du saumon dans nos rivières, donc nos rivières sont propres », conclut Marc Gauthier.