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Pêche au homard : accès privilégié à bord du Pier jean 4

Publié le 21 juin 2024 à 08:43, modifié le 21 juin 2024 à 10:11

Par: Félix Côté

La saison du homard tire à sa fin et les pêcheurs profitent du sprint final. La ressource est abondante dans le secteur de Gascon et les conditions ont été excellentes. Une famille de pêcheurs nous a offert un accès inédit à bord de son embarcation.

Le soleil se lève sur la Baie-des-Chaleurs, ce qui donne le ton pour la famille Blais. Les pêcheurs sortent du port à 4 h du matin à l’abri du vent pour lever les cages. Le Pier-Jean 4 largue les amarres.

« C’est toujours de père en fils, nos parents nous montrent ça et ensuite on le montre à nos enfants, c’est de génération en génération (…) nous on est né là-dedans. On était arrivé sur le quai à quatre ans et on commençait déjà à participer », explique l’homme de pont Jean-Sébastien Blais.

Le capitaine et ses deux fils ont vécu une saison record l’an dernier. Cette année, la ressource et la température sont au rendez-vous… mais on rejette plus de homards que l’on en garde.

« C’est une très bonne saison, la ressource est là, le homard est très présent (…) Les petits on se perd dedans, et depuis 3-4 ans on voit vraiment un gros changement depuis qu’ils ont ensemencé et tous les efforts qu’ils ont mis là-dedans », raconte Jean-Sébastien Blais,

La pêche au homard est un secteur qui coûte de plus en plus cher. L’achat d’appât, d’essence et de cage frôle les 50 000 $ chaque année. Le capitaine peut vivre de sa récolte, mais les hommes de pont doivent pallier avec un autre emploi.

« Le capitaine peut en vivre facilement une année complète, mais les hommes de pont autrement, avec le coût de la vie, la plupart ont deux emplois », explique l’homme de pont.

Bien que le prix soit fixé d’une manière générale, il assure que la compétition se fait sous forme de camaraderie. Jean-Sébastien Blais se réjouit de la diminution du braconnage. Il est confiant pour le futur de l’industrie, jugeant que la ressource est bien gérée dans son secteur.

« C’est certain que les gens sont attirés par ça, ce sont de beaux métiers, c’est au professionnel et on peut facilement s’y instruire.  Si on commence comme homme de pont, on peut devenir capitaine dans le futur », mentionne-t-il.

La capitaine approche de la retraite et le fils de Jean-Sébastien a déjà commencé à s’amuser avec les cages à homard. Comme quoi il y a de la relève dans la famille Blais.