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Pêche à l’éperlan : des conditions idéales… mais peu de poisson

Publié le 6 février 2025 à 14:41, modifié le 7 février 2025 à 07:49

Par: Louis-Philippe Morin

La glace et les conditions polaires qui règnent sur la Baie-des-Chaleurs permettent le début de la populaire pêche à l’éperlan. Si les premiers succès tardent à venir, les amateurs ne perdent pas courage.

La neige, la glace, le froid… tout est en place pour la pêche à l’éperlan. Si les deux dernières années, cette activité a été plus difficile à pratiquer, en raison du manque de glace, cette année les passionnés sont au rendez-vous.

« En fait, c’est une pêche ancestrale. C’est une passion qui a été descendue de mes arrière-grands-parents, mon père… Maintenant à moi. J’aime simplement la pêche à l’éperlan. », explique Kevin Wafer, pêcher commercial d’éperlan.

La pêche récréative est bien commencée… l’activité commerciale, elle, s’installe tranquillement et fait saliver les gourmands.

« Le marché local est très fort. Des gens de la région sont des amateurs de ce poisson-là. Par contre, à l’extérieur… Dans les environs de Québec ou Montréal… Le, Saguenay-Lac-Saint-Jean aussi… Et même Toronto, il y a de la clientèle. », sourit le pêcheur.

Plus loin, sur la banquise de Pointe-à-la-Garde, des dizaines de cabanes se dressent un peu partout. Des amateurs de cette pêche s’installent dans l’espoir d’attraper leur souper. Mais, malgré tous les efforts, la multiplication des lignes à l’eau, les succès ne sont pas aux rendez-vous.

« Ce n’est pas bon… On en a pêché un à ce jour. Ça prend de la patience? Oui. Beaucoup de patience. On va en attraper aujourd’hui. », nous dit cette pêcheuse.

« On n’est pas descendu de Montréal pour rien. », lance cette autre dame, en riant.

Sans être des experts, ces pêcheurs se demandent ce qui se passe avec la ressource.

« Il y en a qui disent que c’est le bar rayé. D’autres disent que c’est le phoque… Mais des phoques, il y en a tout le temps eu et il y en aura tout le temps. Aucune idée. Il y en a qui disent qu’il y en aura de moins en moins. C’est possible. », explique ce pêcheur.

Même si le poisson n’est pas au rendez-vous, les amateurs ne se découragent pas.

« On a du plaisir. On vient en plein air. On a de l’air pur et on est super bien. On s’amuse. », dit cet homme en regardant le paysage grandiose autour de lui.

Pour ceux qui auront la chance d’en attraper, que ce soit dans la Baie-des-Chaleurs ou en comptoir dans les épiceries, il n’y a qu’une bonne recette selon les experts.

« Ça prend du beurre… Un peu de farine dans une poêle. C’est excellent. », termine Kevin Wafer.