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Pauvreté : l’incertitude plane sur l’enveloppe des organismes communautaires

Publié le 7 février 2023 à 16:36, modifié le 7 février 2023 à 16:37

Par: Honorine Ngountchoup

Les organismes communautaires de la Gaspésie et des Îles s’inquiètent pour leur financement. La façon d’attribuer les sommes va changer et dans l’intervalle ils risquent de perdre des montants substantiels.

C’est le dépassement de cette date de fin prévue qui est à l’origine de l’inquiétude des organismes. Ils ont initié des projets grâce à l’enveloppe des services sociaux par les années passées, mais ne pourront possiblement pas les poursuivre. Le Regroupement des organismes communautaires de la Gaspésie et Îles-de-la-Madeleine a pris connaissance en début de semaine dernière de l’investissement de 2,3 M $ pour les Alliances pour la solidarité pour l’ensemble du Québec, alors que la Gaspésie et les Îles touchaient 1,9 million à elles seules. Et il semble qu’il y ait un manque à gagner d’un million 830 mille dollars cette année.
« On va s’en aller vers un quatrième plan de lutte, mais il va y avoir une année de transition entre les deux. Ce qu’ils nous ont annoncé c’est que pendant l’année de transition, notre région à nous va obtenir 70 000 $ pour maintenir en place les lieux de concertation. » explique Geneviève Giguère, coordonnatrice générale du ROCGIM-CDC.

« C’est une grande déception parce que l’argent qui est annoncé ce n’est pas pour nous. Alors on aurait aimé que ce soit pour nous, parce que comme par exemple à ReprésentACTION qui est ton plan essor, qui est dans plein développement actuellement partout en Gaspésie, grâce à des fonds des alliances, On n’a plus d’argent à partir du mois de septembre. » souligne Karyne Boudreau, coordonnatrice de Droits et Recours Santé Mentale GIM.

Les organismes qui avaient initié des projets s’inquiètent sur la façon de réaliser leurs activités importantes, d’autant plus qu’ils ont besoin de connaitre les financements disponibles pour mieux planifier les services destinés à leur clientèle.
« Je cherche une façon de refinancer ce projet-là autrement, mais le développement social nous a donné comme, un souffle et là, c’est comme si on arrivait au bout d’une terre plate et qu’il n’y avait plus rien là c’est comme: on va nous laisser tomber dans le vide. » exprime Karyne Boudreau.

La coordonnatrice générale du Regroupement Geneviève Giguère demande plus de précision à la ministre. Elle souhaite également que les fonds initiaux, destinés aux services offerts à la population soient maintenus pendant l’année de concertation.