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Patrimoine religieux : un homme de Bonaventure au cœur des réalisations

Publié le 8 septembre 2023 à 16:01, modifié le 11 septembre 2023 à 08:39

Par: CIMTCHAU

Ça fait maintenant six ans que le conseil du patrimoine religieux met en valeur son patrimoine, à même l’église de Bonaventure. Cette année, on y retrouve une vidéo d’une dizaine de minutes qui raconte l’histoire de l’église de Bonaventure. Parallèlement sont présentées les œuvres du miniaturiste, Marcelle Arseneault, résident de Bonaventure.

« J’aime l’architecture des vieux bâtiments. » exprime Marcelle Arseneault, un artiste.

Ses œuvres sont des répliques des églises du Québec. On y retrouve entre autres, l’église de St-Anne-des-Monts, la cathédrale de Rimouski et sa dernière réalisation : l’église St-Sacrément à Québec. Cette dernière a été la plus difficile et la plus longue à réaliser, nous dit l’artiste.
« 700 heures, ça a pris pas loin de 700 heures maximum. » dit Marcelle Arseneault.

La matière première des répliques miniatures des bâtiments, c’est le cèdre. Un bois léger, poreux, capable de résister même une centaine d’années
« C’est du rejet des petits moulins locaux. De la croûte de bois qu’ils ne savent pas quoi faire avec. » explique Marcelle Arseneault.

La mémoire religieuse est importante pour la population locale de Bonaventure. C’est à ce titre que son église est classifiée patrimoine religieux. Et les œuvres de Marcelle aident à vulgariser la mémoire collective.
« Qu’est ce qui va arriver à ces églises-ci, par exemple l’église de Bonaventure, il est fort probable que dans 10, 15, 20 ans, elle doit servir également, je dirais, au besoin de la communauté comme telle.» souligne Médoc Doiron, président de la table de concertation du Patrimoine religieux pour la Gaspésie et Îles-de-la-Madeleine.

Marcelle avait fait ses premiers pas dans le magasin de meubles de son père dans son plus jeune âge. Par la suite il en a fabriqué pendant une quinzaine d’années, avant de se lancer dans des projets de miniature à 55 ans.

« C’est vraiment adapté à ma personnalité. Je n’aurais pas pu trouver mieux. » exprime Marcelle Arseneault.

A quatre-vingt-deux ans, Marcelle Arseneault continue à travailler le bois, son regard porté sur l’avenir, en gardant l’espoir de trouver la relève.