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Patinage artistique: Rose Savard-Ferguson suit les traces de sa mère

Publié le 7 mars 2019 à 14:14, modifié le 7 mars 2019 à 14:14

Par: CIMTCHAU

Les Jeux du Québec se déroulent présentement à Québec. Il y a quelques jours, Rose Savard-Ferguson, de Baie-Saint-Paul, a décroché une médaille d’argent en patinage artistique. Le nom de cette jeune fille est connu dans le milieu, d’autant plus que sa mère est une ancienne athlète olympique, dans la même discipline.

Du haut de ses 12 ans, la carrière de la patineuse artistique Rose Savard-Ferguson est déjà bien lancée.

«Je trouve que j’ai vraiment eu une saison extraordinaire. J’ai gagné les provinciaux, ce qui était mon rêve depuis que je suis toute petite. Je patine trois heures par jour, cinq jours semaine. Je vais à l’école le matin, l’après-midi je vais patiner», explique l’athlète de Baie-Saint-Paul.

Le patinage artistique est une histoire de famille. En 1998, sa mère, Marie-Claude Savard-Gagnon participait aux Jeux de Nagano, en duo, avec son partenaire, Luc Bradet.

«J’ai commencé très jeune, à un an et demi, parce qu’on avait une patinoire extérieure. En même temps, ma mère ne m’a jamais mis de pression, rien. J’ai vraiment aimé le patin, comme elle, alors j’ai décidé de rester. Je trouve que j’aurais pu carrément faire autre chose. La seule que ça aurait pu changer, c’est qu’elle a beaucoup de connexion dans le monde du patin, surtout pour les entraîneurs», avoue Rose.

«Elle est beaucoup plus meilleure que moi j’étais à 12 ans. Moi je n’étais pas bonne comme Rose. Les similarités, on pourrait dire que c’est dans la rigueur du travail. Mais le reste, elle a vraiment sa personnalité à elle. Rose est très expressive, elle a quand même assez confiance en elle. Elle aime performer. Moi, ce sont des choses qui se sont développées plus tard dans ma carrière de patin», remarque sa mère, l’olympienne Marie-Claude Savard-Gagnon.

Pour Rose, le parcours de sa mère est une source d’inspiration.

«C’est vraiment dans mes rêves d’aller aux jeux olympiques, mais c’est dans longtemps. J’ai toujours focusé sur les championnats canadiens», avoue Rose.

Marie-Claude a longtemps entraîné sa fille mais cette année, elle a passé le flambeau à l’équipe sport-études d’Annie Barabé, de Boucherville.

«J’avais toujours planifié qu’un jour, ce ne serait plus moi qui s’en occuperait à temps plein. Je veux garder ma relation de mère avec elle, et un peu d’entraîneur quand elle en a besoin.»

«Le patin prend déjà une grande place dans ma vie donc à la maison, on essaie de ne pas trop en parler mais oui, souvent, elle va me donner des petits conseils. Ça me donne une petite arme secrète», lance en riant Rose.

Tout comme sa mère, Rose n’écarte pas l’idée de faire du patinage artistique en duo. Ces jours-ci, elle fait des essais avec des partenaires masculins.