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Pascal Desrochers, triple champion au Festival Western de St-Tite

Publié le 18 septembre 2024 à 18:28, modifié le 19 septembre 2024 à 14:50

Par: Allyson Dubé

Un cowboy de Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup est champion québécois.
Pascal Desrochers a été sacré champion dans 3 finales durant le Festival Western de St-Tite. C’est la première fois qu’il récolte autant d’honneurs.

 

Chose certaine, le nom de Pascal Desrochers a retenti souvent dans les haut-parleurs dans la Grande Estrade à St-Tite dans les 10 derniers jours. Le sauteur de 34 ans a réussi à ramener 3 premières places en sauvetage et échange de cavalier.

«J’ai classé 2 chevaux dans le sauvetage et 4 chevaux dans l’échange. La moitié dans l’échange, c’était mes chevaux qui performaient. J’étais vraiment fou de joie », a commenté Pascal Desrochers. 

Les deux disciplines uniques au Québec sont très similaires.

«Pour ceux qui ne connaissent pas ça, nous on est dans une arène, où il y a 4 bornes, le cheval va faire le tour des 4 poteaux. Entre la deux et la troisième, moi je suis installé à la 2e, je vais courir vers la 3e pôle, pendant que le cheval va venir environ à 50 km/h et je vais embarquer derrière le cavalier et pour l’échange, c’est le même principe, sauf que le cavalier va débarquer du cheval lorsque moi je vais embarquer », a expliqué le cowboy.

Desrochers a déjà connu la gloire à St-Tite, mais jamais autant.

«La première fois que j’ai gagné St-Tite, c’était en 2017. J’avais gagné l’échange seulement dans la première fin de semaine. En 2019, j’avais gagné une finale dans chaque fin de semaine. C’est vraiment la première fin de semaine que je gagne les 3 », a-t-il souligné.

Les deux épreuves demandent beaucoup de pratique.
« L’adrénaline, c’est une question de timing. Souvent, ce qui va faire que tu es bon dans ce sport, c’est une question de peur. Il faut que je sois prêt d’avoir un cheval de 1200 lbs venir vers moi à 50 km/h », racontait-il. 

Le cowboy est toujours sur un petit nuage. Il a réalisé un rare exploit dans l’histoire du festival.
« Le gagner, c’est dur. Pour vrai, moi ça fait 11 ans que je suis dans le monde des rodéos et j’ai gagné 6 manteaux, mais j’en ai gagné 3 dans une année. On ne gagne pas toutes les années. Il faut que le cheval passe à la bonne place, qu’il coure le plus vite, il faut que le cavalier guide bien le cheval et il faut que toi, tu embarques bien », a conclu le sauteur.