Faire une longue carrière à l’Assemblée Nationale est chose rare, mais quelques-uns brisent le moule. C’est le cas de Pascal Bérubé. Motivé comme à ses premiers jours en politique, le candidat de Matane-Matapédia est sur le point d’entreprendre un sixième mandat pour le Parti québécois. Nous vous présentons son portrait.

Une radiographie du candidat péquiste dans Matane – Matapédia montrerait probablement des rivières qui coulent dans ses veines et des forêts qui prennent racine dans son cœur. Pascal Bérubé est un fier Matanais.

« Je suis né à Matane en 1975. J’habite toujours à Matane, c’est ma ville. Je viens d’une famille de quatre enfants. Mon père était enseignant au secondaire et ma mère était travailleuse sociale, elle a ensuite ouvert une garderie. »

Le jeune homme grandi, étudie et développe plusieurs intérêts.

PASCAL BÉRUBÉ
« La volonté c’était de m’engager en politique, mais pas de devenir un élu. Alors en 2001 lorsque Mathias Rioux, qui était député de Matane, m’a approché pour devenir candidat, j’ai commencé à réfléchir (…) À l’élection de 2003, j’ai perdu par 33 voix ça m’a beaucoup marqué et par la suite je me suis bien repris. »

Depuis cette défaite, Pascal Bérubé rappelle que ses majorités n’ont fait qu’augmenter.

« Les gens que je représente sont conscients de mes convictions et les partagent en grande majorité. Même ceux qui ne les partagent pas, votent quand même pour moi, car ils considèrent que je suis la personne la plus appropriée pour les représenter. »

Pascal Bérubé a longtemps joué au soccer… il sait mettre en lumière ses coéquipiers.

« Et j’ai une équipe fantastique. Souvent c’est moi qu’on voit, mais l’équipe que j’ai fait des petits miracles quotidiennement avec les dossiers qui nous sont soumis. Alors c’est ça, les gens qui votent pour moi vote aussi pour une équipe. »

Malgré le sérieux d’une campagne électoral et le travail minutieux de député, Pascal Bérubé a aussi un côté rieur… il lance un message aux électeurs de son comté en imitant son ancien patron et actuel premier ministre du Québec.

« J’ai beaucoup de respect pour monsieur Legault qui a été mon premier employeur. Une excellente relation je vous dirais. Par contre, je vous dirai : le 3 octobre il faut aller voter, c’est important. »