Le président de la Fabrique de Saint-Patrice, Gaston Pelletier, est catégorique. Tous les biens qui prennent place dans ce lieu de culte sont là pour y rester, du moins pour le moment. Il est d’ailleurs important pour lui d’être transparent dans ce dossier en informant les citoyens lorsqu’il y aura des avancements.

« Actuellement, les trois églises regorgent de matériels. Si demain matin on doit vider Saint-François rapidement, il faut transférer le matériel dans les deux autres églises qui sont déjà pleines. Donc, ce qu’on fait présentement c’est de la planification stratégique, alors il est totalement faux de dire qu’il y aura une vente de feu du matériel de l’église Saint-François », affirme-t-il.

L’établissement est fermé au public depuis trois ans. Les discussions pour mettre en vente l’église Saint-François-Xavier ont débuté en 2013. À l’automne 2020, un encan devait avoir lieu afin de vendre les articles qui meublent l’édifice, mais il a été annulé en raison de la pandémie. Maintenant, la vente des biens pourrait s’accélérer advenant le cas où le projet du promoteur privé, qui est présentement dans ce dossier, se concrétise.

« Il va falloir y penser un jour puisqu’il y a un promoteur sur le projet. Il va falloir penser de la vider parce si le promoteur nous dit demain matin qu’il faudrait que ça soit libre pour le 15 septembre […] vous vous imaginez qu’à la grosseur du bâtiment, ça va être difficile de tout vider », ajoute-t-il.

Assouplissements

Les anciens bancs de l’église de Saint-Ludger, qui ont été entreposés à Saint-François pourraient être vendus très bientôt. Certains des 44 bancs ont déjà trouvé preneur. Par ailleurs, dès le 21 février, il sera possible d’accueillir jusqu’à 500 personnes dans un lieu de culte. Une bonne nouvelle selon le président.

« Le retour à l’intérieur de notre église Saint-Patrice est le bienvenu. On veut que les gens reprennent leurs pratiques comme avant et qu’ils se sentent à l’aise et confortables et qu’ils n’aient pas peur. Il y a encore des paroissiens qui viennent me voir pour me dire qu’ils ont peur d’aller à l’église puisqu’ils ont peur de contracter la COVID. C’est une nouvelle réalité, donc notre travail est de tout faire pour éviter que ces gens-là demeurent craintifs », explique Gaston Pelletier.

Dès le 28 février, il n’y aura plus de limite de fidèles. Le passeport vaccinal demeure toutefois obligatoire.