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Pas de stage pour les futurs paramédics?

Publié le 2 octobre 2017 à 15:06, modifié le 4 octobre 2017 à 09:15

Par: CIMTCHAU

Les étudiants en soins préhospitaliers d’urgence sont inquiets de ne pas recevoir leur diplôme. C’est que les paramédics, qui sont en grève depuis février, n’accepteront aucun stagiaire cette année.

Les finissants en soins préhospitaliers d’urgence pourraient faire les frais du conflit de travail entre les paramédics et le ministère de la Santé. Les syndiqués ont annoncé qu’aucun étudiant ne sera accepté en stage tant que durera la grève. Ça pose problème, parce que la réussite d’un stage de 300 heures à la dernière session est préalable à l’obtention du diplôme.

«C’est une situation d’insécurité, on tente de rassurer nos étudiants en leur disant, on travaille actuellement à trouver des solutions de rechange. On va tout faire en notre pouvoir pour que vous puissiez diplômer dans le temps.»  Marjolaine Roy, directrice des études, Cégep de Rivière-du-Loup

Au Cégep de Rivière-du-Loup, une vingtaine d’étudiants sont touchés. La direction travaille avec les 10 autres établissements d’enseignement collégial qui offrent ce programme afin de trouver une alternative. «Il y a des simulations et il pourrait y avoir des laboratoires, bref, on ne le sait pas encore», indique Mme. Roy. Les 11 cégeps ont l’intention d’interpeller le gouvernement pour leur faire part de leurs préoccupations.

«C’est un moyen de pression qui pour nous a beaucoup d’impact parce que ça ne touche pas seulement le ministère de la Santé, mais aussi celui de l’Enseignement supérieur», justifie le président de la Fédération des employés du préhospitalier du Québec, Daniel Chouinard.

Les syndiqués sont tout de même confiants que le conflit se règle avant le début des stages, qui débutent en principe en janvier. «Les employeurs et le conseil du trésor se sont parlés la semaine passée et se parlent encore. On a des journées de négociations prévues la semaine prochaine. Alors on espère dénouer l’impasse et que ça règle le problème pour tout le monde», espère M. Chouinard.

Tous les étudiants à qui nous avons parlé aujourd’hui ont refusé de s’adresser à la caméra puisqu’ils craignent les représailles de leurs futurs collègues de travail. Néanmoins, ils souhaitent qu’une solution soit trouvée pour pouvoir avoir leur diplôme et exercer leur métier.