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Pas de forages dans les cours d’eau?

Publié le 31 octobre 2017 à 16:19, modifié le 31 octobre 2017 à 16:19

Par: CIMTCHAU

La conférence annuelle de l’Association pétrolière et gazière du Québec avait lieu lundi à Montréal. Le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles y a fait une allocution.

Pierre Moreau a entre autres mentionné lors de la conférence qu’il n’y aurait pas d’exploration pétrolière et gazière dans les cours d’eau du Québec, ce qui laisse le porte-parole d’Environnement Vert Plus perplexe.

«Les règlements que le ministère a soumis prévoient que c’est possible de forer dans les cours d’eau. Jusqu’à ce qu’il ait retiré ces règlements-là, on n’a aucune garantie là-dessus. On n’a aucune garantie non plus que les extensions des forages n’iront pas sous les cours d’eau», explique Pascal Bergeron, porte-parole d’Environnement Vert Plus.

Concernant les pouvoirs que le ministre est prêt à donner aux municipalités dans le dossier des hydrocarbures, Pascal Bergeron croit «que c’est une bonne idée que les municipalités aient davantage de contrôle sur ce qui se passe sur leur territoire, mais ça ne doit pas se faire au détriment du pouvoir citoyen.»

Toutefois, selon lui, les municipalités ne sont pas encore assez informées pour avoir le contrôle: «On ne peut pas faire confiance aux instances municipales pour prendre des décisions éclairées sur les dossiers des hydrocarbures.»

L’apport d’un BAPE demeure toujours l’une des solutions à privilégier.

«À mon sens, Pierre Moreau ne comprend pas ce qu’il a dans les mains. Il vient juste d’arriver au ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles. Il est dans l’improvisation. Il devrait se taire. Il devrait arrêter de promouvoir cette industrie-là et regarder le dossier de fond en comble et prendre le temps de l’étudier comme nous on la fait avant de commencer à en parler», mentionne-t-il.

 

Le camp de la rivière érigé par des environnementalistes au mois d’août près du puits Galt no4 exploité par Junex est toujours en place.

Les gens présents se préparent d’ailleurs à l’hiver qui arrive. Une yourte sera installée dans les prochains jours et une tente prospecteur a déjà été montée. Les environnementalistes ne comptent pas partir du camp de la rivière tant qu’il n’y a rien de réglé.

Rappelons qu’au terme d’une discussion avec la Première Nation Mi’gmaq de la Gaspésie, Junex a convenu de mettre en place une consultation de quatre mois durant lesquels il n’y aurait aucun travaux.

«On craint qu’au terme de ces quatre mois-là Junex reprenne les travaux ici. On veut être là pour les surveiller si ça reprend effectivement. On considère que c’est un lieu d’organisation formidable ici. Il y a un rayonnement assez incroyable en dehors de la région maintenant parce qu’il y a un campement ici», ajoute Pascal Bergeron.