Il faut d’abord savoir qu’ici en Gaspésie, les salaires sont souvent moins élevés qu’ailleurs au Québec. Les Gaspésiennes ont un revenu moyen de 10 à 20% moindre que celui des hommes. En réunissant ces deux facteurs, on comprend que le statut des femmes en Gaspésie est beaucoup plus précaire que celui d’un homme ou d’une femme qui habite ailleurs au Québec.

Sur un aspect un peu plus positif, les femmes de notre région sont présentes en politique municipale. La proportion est même plus élevée en Gaspésie qu’ailleurs au Québec. Depuis les élections municipales de 2005, le nombre de conseillères a augmenté de 12%.

« On a des conseillères, des femmes qui occupent des postes de façon plus importante dans notre région que dans le reste du Québec, particulièrement à la mairie ou on a toujours une augmentation à travers les années », dit Mireille Chartrand, la coordonnatrice de la Table de concertations des groupes de femmes de la Gaspésie et elle qui a aussi participé à la recherche et à la rédaction de l’état des lieux.

Avec ce survol, la table de concertations des femmes de la Gaspésie souhaite que les acteurs du milieu puissent avoir l’information nécessaire pour par la suite envisager des solutions. Le but est donc d’améliorer les conditions de vie des femmes en Gaspésie et qu’elles soient éventuellement égales face aux hommes.