Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

Partir dans le sud malgré la pandémie

Publié le 12 novembre 2020 à 17:25, modifié le 12 novembre 2020 à 17:25

Par: CIMTCHAU

Malgré la pandémie, des citoyens continuent de voyager pour leurs vacances. Les séjours, dans le sud surtout, ont repris très progressivement ces derniers mois dans des conditions évidemment particulières.

Karelle Bélanger est propriétaire d’une agence de voyages à Rivière-du-Loup. Mi-octobre, elle s’est rendue au Mexique notamment pour constater la situation touristique malgré la COVID. «Sincèrement les protocoles sanitaires sont suivis à la lettre. C’est hyper sécuritaire», a constaté Karelle Bélanger.

Renouvellement d’air dans les avions, distribution de trousses de désinfection, nettoyage des valises pendant les transferts… Beaucoup de précautions sont prises. «Les buffets sont toujours là, mais par contre on ne se sert plus, ce sont les membres du personnel de l’hôtel qui nous servent», ajoute l’agent de voyage.

 

Les voyages non essentiels restent déconseillés mais ils ne sont pas interdits. Les prix sont intéressants pour attirer la clientèle, mais le nombre de voyageurs reste limité. «Là on revoit un petit peu des voyages loisirs. (…) L’instinct du voyage revient chez les gens qui sont passionnés de voyage», explique la propriétaire de Voyages FP de Rivière-du-Loup, Michèle Simard.

Une bonne nouvelle pour le secteur qui a perdu jusqu’à 95 % de ses ventes par rapport à l’an passé. Évidemment, l’Europe n’est pas à mettre dans ses plans pour le moment.  Le sud est privilégié. «Ça s’adresse à une clientèle peut-être avisée qui va prendre le temps de faire les bons choix et de bien s’informer. (…) Il faut être avisé et un peu flexible parce qu’on le voit ici au Québec les conditions à destination peuvent changer en cours de route», ajoute Michèle Simard.

 

Et point important, des assurances sont disponibles. «Les assurances n’ont pas eu le choix que d’offrir aux voyageurs une assurance pour les couvrir évidemment parce que c’est trop risqué. Et puis si on l’attrape là-bas, on doit faire une quarantaine là-bas aussi, donc c’est beaucoup de frais», explique Karelle Bélanger. «Depuis août et septembre il y a des assurance qui couvrent. Il y a même des fournisseurs qui offrent des assurances COVID gratuite», ajoute Michèle Simard.

 

Des tests de dépistage rapide sont actuellement à l’essai dans l’Ouest canadien pour ceux qui rentrent de voyage. S’ils s’avèrent concluants, ils pourraient permettre d’assouplir la quarantaine.