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Parcourir le chemin de Compostelle pour la persévérance scolaire

Publié le 20 janvier 2021 à 17:54, modifié le 20 janvier 2021 à 17:55

Par: CIMTCHAU

Un couple de Cacouna s’est lancé comme objectif de parcourir le chemin de Compostelle en Europe à l’été 2022. Audrey Pelletier et Christophe Ferru voudront marcher la distance de 800 kilomètres divisés entre la France et l’Espagne en 35 jours. Leur but étant d’encourager les jeunes à persévérer sur les bancs d’école.

Audrey Pelletier et Christopher Ferru considèrent que la pandémie peut avoir affecté la motivation de certains élèves avec l’émergence des cours en ligne. Leur projet pour l’été 2022 ne pourrait donc être organisé à un meilleur moment. Ils voient beaucoup de similitudes entre leur défi et les embûches qu’un enfant rencontrera durant son parcours scolaire.

«On va devoir s’adapter nous aussi et persévérer pour pouvoir continuer à parcourir le 800 kilomètres au total en plus d’amener une certaine fierté. Les enfants, c’est la même chose pour eux à l’école. C’est un parcours qui n’est pas toujours très calme. Il existe toute sorte d’enfants, de milieux, donc c’est vraiment important de leur montrer que tout est possible», a raconté Audrey Pelletier.

Ils ont d’ailleurs des motivations différentes de vouloir s’embarquer dans cette aventure. Originaire de la France, Christopher Ferru étudie en informatique au Cégep de Rivière-du-Loup. Son adaptation aux cours à distance a été une dure épreuve et même chose pour ses camarades de classe. Le nombre d’élèves dans ses classes est passé de 25 à seulement quelques-uns dans les derniers mois.

« Moi aussi j’y ai fait face à la fin de l’année dernière. En mars l’an dernier, tout est tombé à distance. Moi, je suis super organisé et tout d’un coup, tout me semblait désorganisé. La transition vers les cours en ligne a été difficile pour moi», a commenté Christophe Ferru.

Pour sa part, Audrey Pelletier a été victime d’intimidation étant plus jeune, mais l’école lui a toujours permis de s’émanciper.

«J’ai eu une professeure un jour qui a vraiment fait une différence. C’est de là que je me suis dit que oui c’était possible dans la vie. Peu importe ce que tu vas vivre ou les difficultés que tu vas rencontrer dans la vie, c’est ta façon de voir les choses qui vont t’amener plus loin», a ajouté Mme Pelletier.

Ils ont comme objectif d’amasser 5000 dollars pour la Fondation Louperivienne d’enseignement primaire et secondaire public. Vous pouvez contribuer à leur cause en cliquant ici