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Parc éolien dans Charlevoix : une nouvelle mouture pour limiter davantage les impacts

Publié le 29 mai 2024 à 16:57, modifié le 29 mai 2024 à 16:57

Par: Jérôme Gagnon

On en sait maintenant davantage sur les changements apportés au gigantesque projet de parc éolien prévu dans Charlevoix, qui produirait 400 MW. La nouvelle mouture propose un nombre réduit d’éoliennes, soit entre 57 à 68. Les partenaires derrière le projet assurent vouloir minimiser les impacts.

Boralex, Hydro-Québec et Énergir reviennent à la charge. Des séances d’informations se sont déroulées hier et aujourd’hui à Baie-Saint-Paul.

« C’est dans nos efforts de bien faire les choses puis de s’assurer que tout le monde est confortable puis qu’on développe le meilleur projet possible. Ce scénario, on l’a soumis au ministère, puis on est en attente de réponses », dit la conseillère principale, affaires publiques et communications chez Boralex, Katheryne Coulombe.

Dans le cadre du processus d’évaluation environnementale, un compromis est proposé aux experts des ministères. Dans les derniers mois, ils ont émis des questionnements entre autres sur l’habitat du caribou forestier.

« Les préoccupations sont grandes et on a voulu faire un effort en retirant les six éoliennes tout de même de l’aire de réparation. D’ailleurs, l’endroit où on a retiré les éoliennes, c’est l’endroit le plus propice advenant que les caribous soient remis en liberté », indique la représentante.

Les trois partenaires misent désormais sur la puissance plutôt que la quantité. La meilleure des technologies sera employée. Toutefois, selon les promoteurs, retirer l’ensemble des 17 éoliennes de l’habitat n’est pas envisageable.

« Retirer les 17 éoliennes de l’aire de répartition à ce stade-ci du projet ne serait pas viable parce qu’on viendrait retirer ces éoliennes sur les 57 ou sur 67 prévues », souligne la femme. Rappelons que d’autres préoccupations avaient été soumises, dont l’impact possible pour la grive de Bicknell.

« Ce qu’on essaie de faire, c’est qu’on s’est engagé à éviter le déboisement durant la période de nidification afin de minimiser l’impact sur l’habitat de la crise. On a pu réduire aussi le nombre d’hectares ce qui diminue l’impact potentiel sur la grive de Bicknell », poursuit Katheryne Coulombe.

Sur le plan économique, le projet pourrait générer d’importantes retombées et viendrait combler un besoin d’électricité pour la province. Le consortium avance des redevances de 80 M $ sur 30 ans, divisées entre la MRC de Charlevoix et les communautés des Premières nations impliquées.

« On est toujours en discussion avancée avec les différentes communautés d’accueil. On espère très bientôt pouvoir faire des annonces avec un peu plus de détails sur les tenants et les aboutissants de cette entente-là », explique le directeur développement et énergie renouvelable à Énergir, Jean-François Jaimes.

D’ailleurs, vingt simulations visuelles ont été présentées durant les séances tenues au Pavillon Jacques Saint-Gelais Tremblay. Les promoteurs indiquent que leur échéancier demeure le même. Ils espèrent donc la consécration du parc en 2027.