« C’est des investissements majeurs, c’est indéniable, c’est juste que nous, on est présent, on réside là, on est propriétaire », souligne Thomas Larouche.

Le village de Baie-des-Rochers, riche d’une belle histoire et d’un cachet naturel unique, est devenu une belle carte de visite pour plusieurs touristes et un parc national pourrait bien voir le jour.

« Si le chemin de la mer devient un point d’entrée, vous comprendrez que ça va être difficile. Nous avons des jeunes qui vivent dans la rue, pour la vie du village c’est sûr que c’est loin d’être idéal, on ne le souhaite pas », dit le porte-parole.

Selon Thomas Larouche, membre d’une Association défendant les intérêts des citoyens de la localité, les résidents demeurent sur leur garde. L’endroit est considéré pour eux comme un havre de paix. Ils ne voudraient pas perdre leurs acquis.

« Le quai et le chemin de la Mer, c’est central, c’est notre point d’attache. On est toujours là donc c’est sûr que pour nos membres à nous c’est leur plus grande préoccupation puis c’est actuellement ce qu’on travaille », avance-t-il.

Depuis plusieurs mois, Québec insiste qu’il n’a aucune intention de connecter le chemin de la mer vers des accès liés au parc. L’association suit la situation de près pour représenter ses membres.

« On ne prend pas position, c’est ce qu’on va essayer de retirer le plus possible qu’on peut par rapport au point que les membres nous soulèvent », dit l’homme.

En juillet, les citoyens ont été en mesure dans le cadre d’une séance d’information d’exprimer leurs préoccupations. Le regroupement participe également au comité de travail derrière le projet d’envergure.

« Le ministère et les différents collaborateurs de ce projet-là ont été très transparents, ce qu’on apprécie beaucoup honnêtement », souligne Thomas Larouche.

Le mois dernier, Québec a confirmé son désir de créer trois nouveaux parcs nationaux, dont le parc national de la Côte-de-Charlevoix. Le gouvernement Legault a annoncé une enveloppe de 922 millions de dollars pour atteindre cet objectif.