Parc de la Côte-de-Charlevoix : Baie-Sainte-Catherine veut voir le projet plus tôt que tard
Publié le 11 septembre 2024 à 16:12, modifié le 11 septembre 2024 à 17:01
Par: Jérôme Gagnon
Projet du parc de la Côte-de-Charlevoix, la première tournée de séances d’informations a pris fin mardi soir. Une trentaine de citoyens de Baie-Sainte-Catherine étaient présents dont plusieurs qui sont impatients de voir l’arrivée du projet.
*Voyez le reportage complet de Jérôme Gagnon dans la vidéo ci-dessus*
Notre équipe a reçu l’interdiction de la direction des parcs nationaux de filmer tout contenu lié à la séance dite publique. De plus, aucun représentant gouvernemental ne nous a accordé une entrevue sur le sujet.
Il s’agit d’une lueur d’espoir à Baie-Sainte-Catherine. La municipalité hautement dévitalisée compte plusieurs commerces et résidences à vendre.
« Ça va vraiment donner de la vie entre La Malbaie et Baie-Sainte-Catherine et amener plus de touristes et plus de services », estime le propriétaire de la Pourvoirie de Baie-Sainte-Catherine, Steve Parslow.
L’ajout du site visé dans la grande famille de la SÉPAQ, soit La Pointe-aux-Alouettes, pourrait redonner un second souffle au secteur. C’est ce que croient les résidents, commerçants et la municipalité.
« Je suis impliqué dans la gestion de la COOP et on réussit à tenir sa vie en faisant des miracles. Si on avait 5 000 ou 10 000 visiteurs de plus par année, ça pourrait changer tout le portrait financier », indique Guy Bouchard.
Mardi soir, les grandes lignes du projet ont été présentées durant une séance d’information. Aucun nouvel élément n’a été dévoilé. Les représentants présents étaient surtout en mode écoute. Il a été beaucoup question de l’échéancier établi. D’après la présentation, les travaux ne commenceraient possiblement qu’en 2029. Une information qui a fait sourciller certains citoyens.
Pour nous, c’est une déception. On aurait aimé que ça arrive beaucoup plus vite. C’est une situation de rêve pour nous, mais il faudrait l’avoir le plus vite possible », explique M. Bouchard.
De plus, il est également urgent pour la communauté de préserver ce lieu où Samuel de Champlain a signé la Grande Alliance avec trois nations autochtones, en 1603.
Le processus comporte des étapes à respecter. Le parc fera l’objet d’audiences du BAPE. Un décret ministériel sera ensuite nécessaire, ont rappelé les porte-paroles présents. Le maire de Baie-Sainte-Catherine garde espoir que le processus soit accéléré.
Notons que les enjeux sur la circulation, sur la chasse, sur l’appellation du parc et sur la couverture cellulaire ont aussi été abordés par les citoyens.