C’est le cas au Témiscouata, qui compte 40 membres, et dans Charlevoix, avec 60 syndiqués. Sans convention collective depuis avril 2023, ils veulent faire pression sur Québec. La grève se déroulera selon les paramètres établis par le Tribunal administratif du travail dans une décision rendue vendredi dernier. Les services essentiels seront maintenus. Les paramédics cesseront toutefois d’effectuer diverses tâches non essentielles. Dans certains secteurs, ils seront aussi remplacés à leur poste par des cadres. Le salaire, le respect des horaires pour éviter l’explosion des heures supplémentaires et la bonification du régime de retraite font partie de leurs demandes. Neuf journées de négociation sont au calendrier en juillet.

JACQUES POTVIN | président, Syndicat des paramédics du Bas-Saint-Laurent

« Là présentement le gouvernement veut nous négocier mais à la base il nous en demande au niveau de la formation il veut nous baisser au niveau salarial ça a aucun sens tous les appels qu’on va avoir on va les faire la seule chose ce sont les tâches donc au lieu de prendre un patient et de monter au troisième à l’hôpital de Notre-Dame, il va rester à l’urgence. Les formulaires qui ne sont pas nécessaires, on ne remplit plus ça. seul lavage de troc extérieur, on ne fera plus ça on a pas grand moyen, mais c’est affaires là qu’on va faire. »