« Parce qu’on doit comprendre que si ce poisson-là ne seraient pas sorti de l’eau, bien probablement on n’existerait pas. » note Alice Tanguay, stagiaire étudiante en paléontologie.

« C’est incroyable les informations et l’importance qu’a cette espèce dans l’évolution des vertébrés. » exprime Rocio Rodriguez, une étudiante doctorante en paléontologie.

« ll y a 375 millions d’années, la première fois qu’on a des doigts chez les vertébrés. c’est avec notre Elpi. Et donc on a ça en commun. Il y a d’autres structures anatomiques. On pense qu’il a des poumons. » dit Dr Richard Cloutier, paléontologue à l’Université du Québec à Rimouski.

Surnomé Elpi le roi de Miguasha, l’animal a été modelé en trois dimensions. Le spécimen et les affiches sont faites de manière à mieux informer la population sur la démarche scientifique à suivre lorsqu’on découvre un fossile.
« C’est comme le chaînon manquant entre les poissons et les premiers animaux à avoir marché sur la terre ferme. Avoir cet esprit de recherche je pense que c’est un de nos objectifs et du fait qu’on a un fossile incroyable. » dit Dr Richard Cloutier, paléontologue à l’Université du Québec à Rimouski.
« On veut intéresser autant que possible des enfants et des pré-ados, disons des enfants de 10, 11, 12 14 ans dans ces eaux-là, et puis donc on a insisté. C’est important pour nous d’avoir un peu de couleurs un peu de dynamisme des choses impressionnantes. C’est sûr que le contenu qui est là-dedans ce n’est qu’une minime fraction de tout ce qu’on sait sur l’Épistostege, le but est d’éveiller l’intérêt d’abord. » souligne Joël Leblanc, journaliste scientifique.

Le spécimen ne fait que commencer sa vie scientifique. l’Elpi a une salle à lui seul qui sera amené à changer au fil des découvertes.
« On a la chance d’avoir le seul fossile original complet au monde, il est dans la salle ici donc les visiteurs qui arrivent ont la possibilité d’admirer le spécimen qui est déjà beau, mais surtout de Comprendre par le biais du programme éducatif, cette exposition-là va participer, à quel point ce poisson-là a eu un rôle important dans l’évolution. » précise Olivier Matton, responsable de la conservation et de l’éducation au Parc national de Miguasha

L’exposition se poursuit jusqu’à l’action de grâce et sera ensuite présentée dans d’autres régions au Québec.