Tout comme dans le cas de Jérémie Bugeaud-Ferlatte, qui a été remis en liberté hier, Jean Roy devra lui aussi respecter de nombreuses conditions durant sa libération.

Le juge Robert Levesque a accordé la remise en liberté de Jean Roy sous plusieurs  conditions. L’homme de 18 ans devra respecter entre autres un couvre feu, un interdit de contact avec les autres accusés ou discuter des faits de la cause avec qui que ce soit. Il ne devra pas consommer ni drogue, ni alcool et il ne devra pas posséder ou faire usage d’armes.

Contrairement à Jérémie Bugeaud-Ferlatte, Jean Roy n’a pas d’interdiction de faire usage des réseaux sociaux.

Le ministère public s’était opposé à sa remise en liberté, mais le juge a expliqué, sous ordonnance de non publication, pourquoi il a autorisé la remise en liberté de Jean Roy.  «À ce stade-ci, on s’en remet à la décision du juge qui avait un argumentaire étoffé», précise l’avocate de la Couronne Florence Frappier-Routhier.

Jean Roy a été défendu à distance aujourd’hui par l’avocat Me Vargase. Lorsque le juge a rendu sa décision, des larmes ont été versées par Jean Roy et sa mère qui était présente.

Un des deux mineurs reste derrière les barreaux, du moins jusqu’à vendredi prochain. Le procureur s’est objecté à sa remise en liberté tout comme Jean Roy. Il y aura donc enquête pour remise en liberté.

Il pourrait aussi y avoir un rapport décisionnel pour savoir si l’adolescent était conscient de ses actes.

Le vendredi 1er juin, l’adolescent se représentera devant la Cour pour comparaître.