La directrice générale, Lorraine Michaud, envisage même d’offrir la formation à une personne intéressée qui ne répondrait pas complètement aux critères d’embauche. Il manque un employé à la direction adjointe ainsi qu’un conseiller clinique.
« Et dans les deux cas dans le meilleur des mondes évidemment qu’on aimerait ça des gens qui possèdent un bac en criminologie ou qui ont de l’expérience que ce soit un bac en psycho etc. » explique Lorraine Michaud, directrice générale du centre résidentiel communautaire L’arc-en-Soi.

Et même la population est d’avis que le centre doit rester fonctionnel puisqu’elle considère que ce serait une perte énorme pour la région.
« Il faut que ça continue. » déclare un citoyen.
« Quand tu as des bons thérapeutes si on veut là, c’est sûr que ça doit aider là. Loin de sa famille, tout ça doit déranger certains.» exprime un résident.
« Moi je pense que ça serait important là, si c’est le seul qui couvre toute la Gaspésie ben, ça serait le fun de le conserver pour éviter que les gens se ramassent loin de leur famille.» souligne une citoyenne.

L’organisme Convergence qui offre des services d’aide aux hommes de la Gaspésie souligne l’importance de la maison de transition dans la chaîne de réinsertion des anciens détenus.
« Je pense que ce qui va arriver c’est que là il va avoir un maillon de moins si jamais la ressource ferme.» décrie Jean-Jacques Élie directeur général de l’organisme Convergence – Service d’aide aux hommes de la Gaspésie.
Toutefois, Madame Michaud garde espoir.
« Si tout le monde fait du bouche-à-oreille qu’on essaie du mieux qu’on peut j’y crois j’y crois encore même tout est possible, mais là j’ai besoin j’ai besoin de tout le monde. » espère Lorraine Michaud.

Maintenant que le compte à rebours est lancé, il ne reste plus qu’à la population de passer le mot, afin de dénicher à travers le Québec, les perles rares qui viendront voler au secours du centre de service communautaire l’Arc-en-soi.