Simon Hudon, bien connu des forces de l’ordre, s’était enfermé dans sa résidence, refusant obstinément de se rendre. Pendant près de huit heures, le groupe tactique d’intervention (GTI) a été déployé pour gérer la situation, entraînant la fermeture de sections des rues Alfred-Fortin et Thomas-Jones à la circulation.

Ce n’est qu’en soirée que l’homme a finalement été maîtrisé après être sorti par l’arrière de sa maison. Il a été arrêté en quelques secondes et fait désormais face à plusieurs chefs d’accusation, incluant entrave au travail des policiers, menaces à un agent de la paix, méfaits, et voies de fait sur un policier.

La Sûreté du Québec a choisi de ne pas commenter l’affaire en cours pour ne pas compromettre les enquêtes en cours. Cependant, il est à noter que ce n’est pas la première fois que cette résidence est au centre d’une intervention policière.

L’incident a provoqué une vive émotion parmi les voisins. Certains, par crainte de représailles, ont refusé de parler devant les caméras. Toutefois, plusieurs ont confié qu’avec l’incarcération de l’individu l’année dernière, le quartier avait retrouvé une certaine tranquillité. Une résidente, acceptant de témoigner, a partagé son sentiment de soulagement :

« Pour la sécurité des enfants. Moi, je n’osais pas me promener dans ce coin-là parce que j’avais tout le temps peur et je me promenais de l’autre côté. S’il peut être en dedans, on va être bien. »

L’accusé, qui demeure détenu, reviendra en cour le 21 juin pour son enquête sur remise en liberté.