Tout le monde se demande ce qui a bien pu se passer dans cette mort mystérieuse… Une femme avait l’habitude à chaque matin de sortir à l’extérieur pour couper les mauvaises herbes et de les jeter justement dans ce trou situé dans son entrée principale, près d’un ruisseau. D’ailleurs, il s’est formé à la suite des inondations survenues plus tôt ce mois-ci. Il est bien sur trop tôt pour savoir si la victime a perdu pied ou subi un malaise. Cette dernière qui était veuve depuis quelques années a été retrouvée sans vie par un ami aux alentours de 6h45. Un appel a été logé ensuite au 911. La résidente de Pointe-Jaune est restée prisonnière pendant de longues minutes dans sa fâcheuse position. Son décès a été constaté sur les lieux. Je vous invite à écouter sa voisine immédiate.

« Ça m’a fait beaucoup de peine on est voisine mais on ne sait jamais chicaner je l’aimais bien. (…) à tous les jours elle ramassait de l’herbe qui elle allait le jeter dans le ruisseau. », raconte, avec émotion, Annie Noël.

L’autre question que le voisin immédiat se pose : à qui revient la responsabilité de réparer l’entrée résidentielle qui s’est affaissée et qui est maintenant dangereuse et non praticable à la suite des dernières inondations. Jean-Luc Joncas, qui a un droit de passage pour se rendre à sa résidence qui se trouve derrière celle de la victime, avait déjà entrepris des démarches auprès la Ville de Gaspé, avant même l’accident. On lui est revenu par courriel en disant que ce n’était pas de leur responsabilité, ni celle du MTQ. Monsieur Joncas ne décolère pas.

« Je suis prisonnier chez moi ce matin avec un mort sur la conscience. C’est tu juste ? (…) je dois passer à travers les champs. La c’est sec à matin, mais demain ou en fin de semaine, si l’annonce de la pluie je suis obligé de laisser ma voiture au chemin. (…) Je n’ai pas la santé pour ça non plus je ne sais pas si David contre Goliath. », explique cet autre voisin, Jean-Luc Joncas.

Celui a fait la découverte du corps, un ami de la victime, croit que les autorités auraient pu agir avant qu’un drame se produise.

« Ça fait deux semaines que c’est arrangé de même. La ville ou le ministère aurait pu faire de quoi ça aurait pas arrivé il y a eu un manque. », se désole Gaétan Ouellet, un homme du voisinage.

Dans un courriel, la Ville de Gaspé se dit être de touché par les événement et dit qu’elle collaborera avec les autorités. Selon la ville, les infrastructures en cause ne sont pas de sa responsabilité. On refuse nous accorder une entrevue, pour ne pas nuire à l’enquête qui est en cours.