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Onde de choc à Témiscouata-sur-le-Lac avec la fermeture de l’aréna Jacques-Dubé

Publié le 13 novembre 2020 à 18:11, modifié le 14 novembre 2020 à 13:06

Par: CIMTCHAU

La fermeture de l’aréna Jacques-Dubé annoncée ce midi par la ville de Témiscouata-sur-le-Lac a créé une véritable onde de choc dans la communauté. Plusieurs associations sportives ont dû s’ajuster très rapidement et ont connu une journée mouvementée.

Plusieurs travaux correctifs étaient recommandés afin d’éviter que des parties de revêtement intérieur puissent tomber sur les occupants des estrades et de la glace.

Le président de Hockey Témiscouata affirme que la nouvelle l’a frappé comme une tonne de brique à son réveil ce matin. Pour lui, l’aréna était désuet depuis longtemps, mais il ne s’attendait pas à une décision aussi rapide. Il a salué la gestion du dossier par la ville de Témiscouata-sur-le-Lac, qui a informé les associations avant la diffusion du communiqué. Pour Mike Robert, la déception est grande pour celui qui aurait aimé que le projet de nouvel aréna se concrétise plus rapidement.

« Normalement aujourd’hui on aurait dû être dans le nouvel aréna, on aurait dû pouvoir pratiquer et ne pas vivre cette situation-là. C’est ça que je trouve dommage. Je vais vous dire, je ne suis pas un gars superstitieux, mais c’est tout un vendredi 13 pour moi. »

De nombreux matchs et entraînements ont été déplacés dans d’autres municipalités.  La ville de Dégelis a accepté de prêter sa glace cette fin de semaine, un geste salué par M. Robert.

Ballon sur glace mineur du Témiscouata se retrouve dans une situation similaire. Les dirigeants doivent trouver des alternatives rapides pour éviter des annulations. La recherche de solutions à moyen terme se poursuit pour l’équipe menée par le président Alain Dugas. Encore une fois, c’est à Dégelis que les activités se déplaceront à court terme.

La nouvelle a été accueillie froidement par le comité qui s’oppose au projet de nouvel aréna et de centre récréatif à Cabano. La porte-parole Ginette Bégin y voit une mise en scène de la municipalité visant à convaincre le plus grand nombre à voter en faveur du projet. La nouvelle survient alors que les citoyens ont reçu leur bulletin de vote et peuvent désormais envoyer leur réponse à la ville.

La directrice générale Chantal-Karen Caron a défendu l’intégrité de la ville suite à ces accusations, elle tient absolument à mentionner que les deux dossiers ont été traités de façon indépendante.

« C’est le plus mauvais timing qu’on n’a pas dans le cadre d’un référendum. Je m’occupe du référendum et je comprends qu’il y a des gens qui sont dans le oui et des gens qui sont dans le non. Mais mon point de vue c’est que la sécurité passe avant un référendum, et avant la politique. »

Le dossier des assurances finalement réglé?

Le comité du non, qui s’oppose au projet de nouvel aréna dans le quartier Cabano, doutait depuis quelques semaines du montant de 4,3 millions de dollars d’assurance qui doit être recouvert par la ville suite à l’effondrement de l’aréna Phil-Latulippe. La situation semble réglée selon la directrice générale de la municipalité qui a confirmé à l’auteur de ces lignes en fin d’après-midi que les assureurs de la ville avaient accepté de produire une attestation écrite confirmant que l’entièreté du montant sera récupérée et pourra donc être utilisée pour la construction du nouvel aréna.