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Olympique : Charlevoix est derrière Ann-Renée Desbiens et l’équipe Canadienne

Publié le 7 février 2022 à 18:17, modifié le 7 février 2022 à 18:18

Par: CIMTCHAU

Ann-Renée Desbiens et ses coéquipières de l’équipe canadienne sont toujours invaincues après trois matchs, en Chine. La gardienne de La Malbaie n’a alloué qu’un seul but vendredi soir dans une victoire facile de 11 à 1 du Canada sur la Finlande. Hier soir, très tard, elles ont gagné une troisième partie face aux athlètes olympiques de la Russie au compte de 6 à 1. Le vrai test de la ronde préliminaire pour Desbiens et les Canadiennes sera ce soir, 23h10, contre les Américaines.

«Canada contre États-Unis, personnellement en tant qu’athlète, c’est toujours les meilleurs matchs. C’est des parties ou ils doivent être à leur meilleur et/ou on doit être à notre meilleur. Ce sont des matchs très physiques et très intenses. Quand je suis en région, les gens me disent eux aussi que c’est les matchs qu’ils aiment regarder.», a dit la cerbère partante de l’équipe canadienne, Ann-Renée Desbiens.

La folie des Olympiques s’est emparée de sa région natale, Charlevoix. Regardez les décorations que ses parents ont installées à Saint-Aimée-des-Lacs devant la résidence familiale des Desbiens. Ann-Renée avait d’ailleurs fait cette demande à son père avant de quitter pour la Chine.

«Je ne sais pas si je devrais dire à mon père de mettre un écran géant sur le lac pour pouvoir les regarder, mais je pense que les matchs sont un peu tard justement.», a dit en rigolant la gardienne.

Les matchs de l’équipe féminine sont présentés à 23h, heure du Québec, mais le père de la gardienne à tout de même exaucé ces demandes. Desbiens espérait, mais ne croyait pas un jour être devant le filet pour l’équipe nationale avant un match contre la bête noire des Canadiennes.

«C’est quelque chose dont je me suis rendu compte plus tard dans ma vie justement que ça allait être une possibilité pour moi. C’est sûr que plus jeune, tu rêves en voyant les olympiques à la télévision, ces choses-là. Tu penses que ça peut être toi, mais tu ne te rends pas vraiment compte que ça peut être une possibilité. C’est plus tard dans ta carrière que tu le réalises, donc je ne changerais rien.», a noté celle qui a commencé à jouer au hockey avec les garçons sur les patinoires du Québec.

C’est dans ce genre de situation que les grandes joueuses se démarquent : «Pour être les meilleures au monde, tu dois battre les meilleures, donc nous notre défi c’est clairement de les vaincre.», a dit la Charlevoisienne.

Ann-Renée Desbiens est prête à se dresser tel un mur devant son filet. Canada-États-Unis, ce soir, 23h10. Une région entière se range derrière la cage de la gardienne canadienne.