Olivier Desjardins : quand chaque ville marque un nouveau chapitre
Publié le 18 mars 2025 à 16:53, modifié le 18 mars 2025 à 16:58
Par: Nathanael Paul
Pour la dernière chronique 3L Express, nous vous présentons un défenseur qui s’est démarqué en séries l’an dernier. Voici Olivier Desjardins. Une présentation de Bérubé GM.
Le voyage ne semble pas effrayer Olivier Desjardins. Avec plus de 300 matchs à son actif dans la LHJMQ, en saison régulière et en séries éliminatoires, le défenseur a accumulé une belle expérience à travers plusieurs villes.
Val-d’Or, Bathurst, Moncton et Charlottetown : chacune de ces étapes a laissé une marque indélébile sur sa carrière. Comme il le raconte, chaque équipe a contribué à sa façon unique à son parcours.
« Chaque équipe a été marquante à sa façon. J’ai commencé à Val-d’Or, c’était assez spécial. À Bathurst, j’ai eu une année incroyable ! J’ai terminé à Charlottetown. On s’est rendus jusqu’au match #7 de la demi-finale. Chaque année a eu son petit grain de sel à mon parcours junior. »
Bien que son passage chez les Wildcats de Moncton ait été relativement court, avec seulement 8 matchs disputés, son expérience avec les Aigles Bleus s’étend sur quatre saisons. Cette période fut marquée par un équilibre entre les études et le hockey. D’ailleurs, c’est cette balance qui a séduit Olivier, futur enseignant en éducation physique.
« C’est certain que la première saison a été une adaptation. Dans le junior, tu es au cégep. C’est de s’adapter quand tu tombes à temps plein à l’université. J’ai adoré ça à Moncton. Étudier ramène toujours de bons résultats. À ma première session, c’était plus difficile. Jamais je n’aurais pensé finir une maîtrise. De faire six ans à l’université, je l’ai fait. »
Le parcours d’Olivier Desjardins n’est pas sans rappeler celui de son coéquipier, le gardien Étienne Montpetit. Les deux joueurs partagent une expérience similaire, ayant évolué ensemble pendant huit saisons.
« Tu travailles toute la semaine. Tu arrives à Rivière-du-Loup les fins de semaine et tu gagnes des matchs de hockey. C’est certain que c’est trippant. J’adore être un 3L. »