L’office d’habitation Baie-des-Chaleurs regroupe présentement 4 offices municipaux d’habitation, et ceux de la MRC Avignon s’ajouteront à l’organisation dès le 1^er janvier 2025. L’objectif est de regrouper les différentes demandes pour bien répartir les personnes admissibles dans 482 logements.

« Lorsqu’il y aura le plus grand fusionnement, les gens vont pouvoir choisir où elle veut aller. Elles ne seront pas obligées, mais quelqu’un de Paspébiac je pourrais dire qu’elle veut aller à Bonaventure ou New Richmond ou encore Carleton. Ça, ils pourront le faire à ce niveau », précise le président de l’OH Baie-des-Chaleurs.

La centralisation a pour objectif de répondre à la crise du logement actuelle en regroupant les communications au même endroit. L’office d’habitation connait actuellement des problèmes de main-d’œuvre sur le terrain.

« Je ne vous cacherai pas qu’il y a eu la période estivale, les vacances. Ça se peut que des gens aient appelé et ils n’ont pas eu de réponse. On a une pénurie de main-d’œuvre, là on est en train d’engager différentes personnes », avoue Jacques Rivière.

Par ailleurs, la faible concurrence en construction et le manque de travailleurs dans certains domaines engendre d’importants retards au niveau de la construction et la remise à niveau de plusieurs logements libre, mais inhabitable dans cette condition.

« Parfois il faut engager des firmes extérieures. Changer un lavabo c’est une chose, mais quand on parle de mur, de peinture il faut engager à l’extérieur en appel d’offres. Un aussi a des pénuries de travailleurs, parfois donc ça peut prendre un petit bout de temps avant que ça fonctionne », mentionne le président de l’office d’habitation

L’OH Baie-des-Chaleurs est consciente que plusieurs personnes sont sur des listes d’attente. Elle assure que le processus en 12 étapes et le cadre de priorité imposée par la Société d’Habitation du Québec seront respectés. Le président ajoute que la crise est généralisée, ce qui met inévitablement une pression supplémentaire sur l’organisme.

« Il y a des priorités à tout ça. Victimes de violences conjugales, victime de sinistre par exemple si ça arrive, il y a des organismes qui communique avec nous qui nous parlons d’une situation et donc celles-ci deviennent prioritaire », explique M. Rivière.

L’organisation prévoit aussi engager une ressource sociocommunautaire pour s’assurer d’un suivi des besoins spécifiques de certains locataires.