Mon topo Obstétrique à La Malbaie : un ajout notable pour les femmes de la région
Publié le 10 janvier 2025 à 16:40, modifié le 10 janvier 2025 à 16:40
Par: Jérôme Gagnon
Le service d’obstétrique de l’hôpital de La Malbaie ajoute une corde à son arc. Les Charlevoisiennes ayant déjà subi une césarienne auront maintenant le choix lors d’un prochain accouchement. L’unité a ouvert les portes à notre équipe ce vendredi.
*Voyez le reportage complet de Jérôme Gagnon dans la vidéo ci-dessus*
Grâce à la collaboration des équipes du milieu hospitalier, l’unité d’obstétrique de La Malbaie permet à nouveau aux mamans d’accoucher de manière naturelle après avoir reçu une césarienne.
« Les AVACS ne viennent pas toucher tant de patientes que ça, mais c’est quelque chose qui existait déjà un peu partout ailleurs dans les petits hôpitaux comme nous. C’est juste que nous, ça subitement arrêté il y a plusieurs années. On est justement content de le ramener, mais avec un nouveau protocole qui est encore plus sécuritaire qu’avant », indique la Dre Karina Rollin, chirurgienne à l’Hôpital de La Malbaie.
Ce projet tenait particulièrement à cœur cette dernière.
« Je trouve qu’en tant que patient, on a le droit d’avoir un choix. Je ne trouvais pas ça correct de dire à un patient soit tu as une césarienne ici ou tu déplaces toute ta famille pour accoucher naturellement à Québec », explique-t-elle.
Dans les derniers mois, tous les médecins et infirmières impliqués ont reçu la formation requise.
« À part remettre les césariennes dans les temps requis, on a fait des protocoles et on s’est fait former par l’équipe de PRISMA de Québec », précise la Dre Myriam Guay Belzile, médecin accoucheur à l’unité.
Vers l’avant
Il s’agit d’une nouvelle positive pour cette unité qui a retenu l’attention en 2024 à la suite de nombreux bris de service. L’avenir semble beaucoup plus reluisant en cette nouvelle année.
Plusieurs efforts ont été déployés afin de faire face à la pénurie d’inhalothérapeutes et d’infirmières. Le recrutement va de bon train tant à l’internationale que dans les écoles de la province.
« Je pense qu’on va dans la bonne direction et qu’on va entendre moins parler de nous et des ruptures de service », dit avec assurance Manon Demers, directrice adjointe des services de santé physique des hôpitaux de Charlevoix.
Ces femmes n’ont pas honte de le dire. Le service d’obstétrique de la région est un endroit privilégié pour mettre au monde un nouveau-né.
« On travaille fort pour que les patientes et les familles se sentent bien ici, pas comme un numéro. Je suis très fière d’offrir ce service aux patientes », souligne Dr. Guay Belzile.
