Un système plus simple, mais avec des exceptions

Désormais, tout contenant, emballage ou imprimé va directement dans le bac bleu, une mesure qui simplifie grandement les règles pour les citoyens. « On ne s’occupe plus des numéros, le fameux logo de Mobius, l’espèce de triangle fait avec des flèches. Ce qu’on veut, c’est que ça change le moins possible pour les citoyens », explique Jean-Bernard Ouellet, gestionnaire en environnement pour la Ville de Rivière-du-Loup.

Cependant, tout n’est pas permis dans le bac bleu. Certains objets restent exclus, notamment :

• Les bombes aérosol (canettes en spray)
• La styromousse de protection
• Les plastiques biodégradables ou dégradables

Ces exceptions visent à éviter de contaminer les matières recyclables et d’entraver le processus au centre de tri.Avec la simplification du recyclage, les villes souhaitent aussi réduire les coûts liés à l’enfouissement des déchets.

Un effort demandé aux citoyens

Après la période des Fêtes, le centre de tri de la société VIA a vu une hausse importante des matières reçues. « Une journée normale, c’est environ 110 à 120 tonnes. Mais hier, on a reçu 170 tonnes, donc c’est près de 50 % de plus », précise Jimmy Bouchard, gestionnaire d’usine chez VIA.

Cependant, cette hausse s’accompagne de nombreux intrus dans le bac bleu. Parmi les objets indésirables retrouvés : des pneus, un lit pour animaux et même des décorations de Noël. « L’ennemi numéro un, ce sont les batteries, surtout celles au lithium. Juste avant les Fêtes, on a eu un incendie à cause de ça. Heureusement, on a pu le maîtriser rapidement », ajoute Jimmy Bouchard.

Des bénéfices pour tous

Ce nouveau système n’a pas seulement pour but de simplifier le tri. Il vise également à augmenter l’efficacité financière et environnementale du recyclage. « Une matière mieux triée, c’est une matière qui se vend mieux », souligne Jimmy Bouchard. Avec la simplification du recyclage, les villes souhaitent aussi réduire les coûts liés à l’enfouissement des déchets.