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Nouvelles avancées pour les serres du Québec

Publié le 2 mai 2022 à 17:45, modifié le 3 mai 2022 à 10:21

Par: CIMTCHAU

Les serriculteurs du Québec pourraient voir leurs récoltes en serres doubler dans les prochaines années. Une entreprise de Montmagny s’est donné le défi de développer une technologie Hollandaise en sol Québécois et les résultats sont jusqu’à présent spectaculaires.

Mettre l’intelligence artificielle au service de l’alimentation, voilà le nouveau projet de Cytech Corbin. L’entreprise de Montmagny, spécialisée en mécanique du bâtiment, s’attaque dorénavant au marché de la culture en serres: « Le domaine des serres est en pleine explosion au Québec, on est d’ailleurs en retard si on compare à d’autres provinces comme l’Ontario et il y a une volonté gouvernementale à ce qu’on soit plus autonome au niveau alimentaire. », a indiqué Carl Mercier, directeur électrique chez Cytech Corbin.

Denis Lavoie étant déjà propriétaire de la serre Brillo à Cap-Saint-Ignace, tout permettait de tester ces procédés novateurs: « On avait l’équipe pour faire ça et on espère que ce projet-là démo va faire en sorte que dans les prochaines années on sera un joueur dans le domaine des serres au niveau contrôle et électricité », a mentionné Carl Mercier.

Le copropriétaire de la serre Brillo se dit satisfait des ses récoltes:
« Nos plants sont implantés depuis trois mois et comme je disais on a des résultats spectaculaires, c’est assez incroyable », a mentionné Denis Lavoie.

Une technologie de capteurs permet d’ajuster la luminosité et la ventilation automatiquement: « C’est carrément la profitabilité qui rentre en jeu, et plus que ça c’est notre qualité de vie qui est en jeu parce que tous ces réglages-là qui sont habituellement faits par les serristes les condamnent à y rester sept jours sur sept c’est comme si on avait une ferme laitière. », a-t-il ajouté.

Une avancée qui risque de changer la donne pour les années à venir: « Notre objectif cette année c’est d’atteindre un 80 kilos par mètre carrés par année, ce qui ne s’est pas fait encore au Québec à l’heure où on se parle en termes de production de tomates. », toujours selon monsieur Lavoie.

Le projet intéresse déjà plusieurs producteurs de légumes au Québec comme en Ontario et les serriculteurs qui veulent avoir accès à cette nouvelle technologie peuvent le faire dès maintenant: « On ne peut pas aller plus vite que la nature, mais on peut essayer de mettre la nature dans son environnement parfait, c’est ce qu’on essaye de faire nous autres. », a mentionné Carl Mercier.