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Nouvelle école : le terrain coûtera plus cher que prévu

Publié le 18 juin 2021 à 18:12, modifié le 18 juin 2021 à 18:12

Par: CIMTCHAU

Le terrain de la nouvelle école primaire de Rivière-du-Loup coûtera près de 1,6 million de dollars de plus que prévu. La Ville défend le bien-fondé de sa transaction.

Au Parc Cartier, le terrain de la nouvelle école primaire est déjà défriché. Pourtant, il n’était pas destiné à accueillir des centaines d’élèves. Le terrain initial se situait derrière la rue Agnès-Giguère et devait coûter environ 250 mille dollars. Seul hic : il ne répondait pas aux normes.

« La capacité portante n’était pas suffisante pour les fins de construction d’une école. On aurait pu pallier le tout en installant ce qu’on appelle du pieutage. Sauf que là ça fait gonfler les coûts de construction », explique le directeur général de la Ville de Rivière-du-Loup, Denis Lagacé.

Le Centre de services scolaire Kamouraska-Rivière-du-Loup et le ministère de l’Éducation ont donc demandé à la Ville de relocaliser l’établissement scolaire. Elle a procédé à une démarche de lotissement.

« Donc, plutôt que le terrain soit évalué à l’hectare, il est évalué lot par lot, et ça, ça fait beaucoup augmenter le prix des terrains. On va occuper l’équivalent d’à peu près 60 terrains », ajoute Denis Lagacé.

Résultat : le site de la nouvelle école coûtera 1 million 800 mille dollars. Cette somme inclut les coûts pour les services et le pavage. Le directeur général croit qu’il s’agit d’un bon prix. « Payer 1.8 million pour un terrain qui en vaut potentiellement 3, je pense que c’est un bon deal », dit-il.

Malgré son prix élevé, ce terrain pourrait se révéler rentable pour la municipalité à long terme. « L’école devrait rapporter en tenant lieu de taxes à peu près 200 mille dollars par année. Le règlement d’emprunt nous coûte à peu près 110 mille, donc on fait un profit ou un revenu d’à peu près 90 mille par année. »

Lorsque qu’un centre de services scolaire demande à une ville d’aménager un terrain pour la construction d’une école, cette dernière a l’obligation de coopérer selon la Loi sur l’instruction publique. Même si Denis Lagacé n’aime pas cette façon de faire, il voit la somme de 1,8 million comme un « investissement » pour Rivière-du-Loup.

« C’est un dossier qui nous tient à cœur depuis de nombreuses années. On veut créer de l’attractivité, amener de nouvelles familles, amener des travailleurs. »

Le projet est à l’étape de la conception des plans et devis. Antoine Pelland-Ratté, Rivière-du-Loup.