Nouveau plan de pêche exploratoire au homard en Gaspésie
Publié le 6 juin 2024 à 11:56, modifié le 6 juin 2024 à 16:21
Par: CIMTCHAU
La ministre Diane Lebouthillier a annoncé en conférence de presse ce matin un nouveau plan de pêche exploratoire au homard.
Ce plan va être mis en place pour la région nord de la Gaspésie. On parle des eaux de Gaspé jusqu’aux portes du Bas-Saint-Laurent.
En cette journée de la Gaspésie, la ministre Lebouthillier était fière d’annoncer ce nouveau plan de pêche exploratoire au homard dans la zone 19. Compte tenu des populations grandissantes de homards d’année en année, il est question de mieux connaitre la ressource pour prendre les prochaines décisions basées sur du concret, comme le mentionne la ministre.
« J’ai bon espoir qu’ultimement le tout permettra de générer des opportunités économiques concrètes pour nos pêcheurs gaspésiens et nos communautés autochtones, et ce, tout en faisant avancer l’important chemin de la réconciliation. », dit Diane Lebouthillier.
Pour le moment, les données qu’espère recueillir le ministère sont encore floues. On sait que le homard est en abondance. Il y a eu des taux record de capture dans les dernières années et donc avant de pouvoir octroyer davantage de permis, Pêches et Océans Canada veut s’assurer qu’une pêche durable soit faite.
Un plan d’acquisition de données doit encore être fait en collaboration avec des représentants des Premières Nations et des scientifiques du ministère. Les mêmes procédés ont été utilisés sur la Côte-Nord.
« Avant de passer à une phase commerciale, il faut avoir les données, il faut avoir plus d’information. Donc, on n’a pas d’idée du moment qu’on va passer à une phase commerciale, tant qu’on n’aura pas tout l’ensemble des données », explique le directeur de la gestion de la ressource au ministère, Jean Picard, directeur de la gestion de la ressource au MPO.
Du côté des pêcheurs de Rivière-au-Renard, la nouvelle est plutôt bien accueillie, mais ils espèrent que le ministère fera correctement les choses.
« Il faut prendre le temps aussi de favoriser une certaine forme d’harmonie si on veut, à l’intérieur de tous les acteurs qui sont concernés par cette pêcherie-là.», explique Claudio Bernatchez, directeur général de l’Association des capitaines propriétaires de la Gaspésie.
Il y a tout de même une certaine appréhension.
« Parce qu’il y a quand même des inquiétudes. On a des gens ici qui ont acheté dernièrement des permis à très gros prix et qui se demande quel pourrait être l’impact d’avoir d’autres pêcheurs sur leur milieu de pêche.», ajoute-t-il.
Un plan d’acquisition de données doit encore être fait en collaboration avec des représentants des premières nations et des scientifiques du ministère. Les mêmes procédés ont été utilisés sur la Côte-Nord.