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Nouveau défi dans la ECHL : Montagne russe d’émotions pour Gabriel Belley-Pelletier

Publié le 31 janvier 2022 à 18:22, modifié le 31 janvier 2022 à 18:22

Par: William Boivin

Le hockeyeur Gabriel Belley-Pelletier a vécu des hauts et des bas dans les dernières semaines. Après avoir été libéré par son club de la LHJMQ, le défenseur de Saint-Pascal, a eu la chance d’aller remplacer dans la Ligue américaine, le niveau inférieur de la LNH. Il a suffisamment bien fait pour obtenir un contrat de la ECHL.

Belley-Pelletier ne pensait pas se retrouver aussi rapidement dans le hockey professionnel : «Vraiment pas! en fait, tout ça a commencé quand le drakkar a décidé de me libérer quand ils sont allés chercher un autre joueur de 20 ans dans une transaction, suite à ça, quelque jours après je me suis fait appeler par les Thunderbird de Springfield dans la ligue américaine pour aller remplacer avec eux le soir même à Belleville contre le club-école des Sénateurs.», a noté le natif de Saint-Pascal.

Il reçoit finalement un coup de téléphone et obtient une chance qu’il a saisie : «Ça s’est passé quand même très vite. j’ai reçu l’appel à 10h30 le matin, c’était un jour comme les autres, je venais de me lever, j’étais en train de déjeuner et je reçois l’appel et c’était mon agent qui me dit que les Thunderbird voulaient me faire jouer le soir à Belleville, j’étais un peu surpris et là je me disais, wow, la Ligue américaine!», a dit le défenseur de 20 ans.

À ce moment-là, tout a changé pour le défenseur de Saint-Pascal. Cette chance lui a permis de décrocher un contrat de la ECHL, en Indiana.

«C’est sûr que oui, ça donne une chance d’ouvrir plusieurs portes après ça car la ligue américaine ce n’est pas rien non plus pis je pense que ça peut intéresser quelques équipes dans la East Coast qui voulaient avoir mes services.», a souligné. Belley-Pelletier.

Au final, c’est le meilleur des deux mondes, pour lui. Belley-Pelletier pourra jumeler son travail de hockeyeur et poursuivre ses études à distance.

«C’est parfait! J’ai une opportunité de jouer professionnel au hockey et je pourrais en plus finir mes deux cours au cégep pour ainsi finir mon DEC, justement l’année prochaine je vais commencer l’université à distance et je pourrais continuer à jouer au hockey aussi», a noté celui qui ne reste pas très loin de l’école.

Après la pluie, vient toujours le beau temps. C’est ce qu’a vécu Gabriel Belley-Pelletier.