Ce quatre kilomètres de sentier manquant est l’unique barrière pour les adeptes de tout-terrains qui souhaitent passer de la région de Rivière-du-Nord au reste de la Péninsule acadienne. Le sentier longerait la route 11 pour rejoindre un sentier déjà existant.

« C’est un quatre kilomètres qui est essentiel. Nos sentiers présentement arrêtent justement au restaurant chez Isa. À partir de là, on n’a pu accès de se rendre à Caraquet. On n’est pas capable d’avoir à Shippagan, même Miscou, Lamèque, Tracadie… Les sentiers arrêtent justement ici. » – Karine Thériault, présidente du Club VTT Péninsule Acadienne

La présidente du club VTT acadien qui se trouve à Caraquet voit également ce projet d’un bon œil.

« C’est une excellente nouvelle. Finalement ça va nous permettre d’avoir une entrée dans la Péninsule acadienne, surtout pour le tourisme qui nous appelle constamment, puis nous demande comment on fait pour se rendre à Caraquet et malheureusement ce quatre kilomètres-là les empêchent de se rendre en VTT directement dans nos sentiers à nous. » Rina Thériault-Gionet, présidente, Club VTT Acadien

Actuellement, il est possible l’hiver de relier les deux régions en passant par les Hautes-Terres. L’été, ce n’est pas le cas. Ces sentiers auraient comme mission d’être quatre saisons. Toutefois, ce tracé implique un défi de circulation car il traverse un rond-point. Le coordonnateur du développement de Quad NB est persuadé que le mariage entre les voitures et les VTT se fera sans égratignure.

« Il y a des gens qui vont lever le drapeau rouge en partant. On ne veut pas les VTT là. Ça va créer des accidents, des confusions et tout ça. (…) Non, on n’a pas d’autres endroits dans la province où on a une autorisation de circuler dans un rond-point, mais on n’a jamais demandé non plus. Alors, ce sera une première. » – Jacques Ouellette, coordonnateur du développement pour QuadNB

Les adeptes devront prendre leur mal en patience avant de voir ce projet complété. Selon monsieur Ouellette, cela va prendre plusieurs années. Pour l’instant, le tracé a été appuyé par les deux municipalités. Le projet doit ensuite être présenté au ministère des Transports et des Infrastructures. Il faut savoir que leur tracé est situé sur des terres qui appartiennent à la province et que le chemin sera bâti à partir de rien.

Le projet pourrait coûter aux alentours de 400 mille dollars, soit environ 100 mille dollars par kilomètre. Pour le financement, on regarde du côté des membres et de programmes gouvernementaux ou municipaux.