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Nouveau-Brunswick : un gouvernement progressiste-conservateur majoritaire

Publié le 14 septembre 2020 à 20:24, modifié le 15 septembre 2020 à 16:43

Par: David-Alexandre Vincent

Le premier ministre sortant du Nouveau-Brunswick Blaine Higgs sera à la tête de la province pour un nouveau mandat. Le chef du Parti progessiste-conservateur réussit son pari, alors qu’il obtient cette fois-ci un gouvernement majoritaire.

Higgs a toutefois échoué à convaincre l’électorat francophone, alors que la carte est rouge mur à mur dans les circonscriptions du nord. Daniel Allain, nouvellement élu dans Moncton-Est, sera le seul député du gouvernement à être francophone. Tous les ministres conservateurs ont été réélus.

Les citoyens du Nord n’ont donc pas adhéré à la campagne de séduction du chef progressiste-conservateur tout au long de la dernière campagne. Blaine Higgs avait misé sur des candidats crédibles et bien établis dans leur milieu afin de gagner la confiance des francophones, sans succès.

Malgré les bonnes performances des libéraux dans les comtés situés plus au nord, leur chef Kevin Vickers a été défait dans la circonscription de Miramichi. Le Parti libéral devra se choisir un nouveau chef. Des noms circulent déjà. Le député d’Edmundston-Centre, Jean-Claude D’Amours a beaucoup d’expérience autant à Fredericton qu’à Ottawa. La députée de Caraquet, Isabelle Thériault, pourrait aussi être pressentie. Le député de Bathurst-Est-Nepisiguit-Saint-Isidore, Denis Landry, avait assuré l’intérim à la chefferie suite au départ de Brian Gallant.