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Nouveau-Brunswick : payer 30 % plus cher le lait

Publié le 10 août 2023 à 16:24, modifié le 11 août 2023 à 10:40

Par: Mylene Thomas

Les néo-brunswickois doivent payer plus cher pour acheter une pinte de lait, selon une étude de Statistiques Canada. Les consommateurs doivent débourser beaucoup plus en Atlantique que dans les autres provinces du Canada.

Le lait qui provient de ces vaches coûte plus cher. Au Nouveau-Brunswick, les consommateurs doivent payer près de 30 % de plus que le reste du Canada pour acheter leur lait chez l’épicier.  « Au Nouveau Brunswick on a un système de fixation des prix donc ce n’est pas la quantité qui est fixe c’est le prix au litre ou au kilogramme qui est fixé donc ça peut avoir une influence » selon l’économiste Marie-Frédérique Ouellet.

8 dollars 34, c’est ce qu’il faut débourser pour avoir quatre litres de lait. C’est la commission canadienne qui fixe le prix final « Un lait qui est réglementé ça permet aux consommateurs d’avoir une équité en matière de prix dans les différents formats qui sont offerts » explique la vice présidente de la communication chez Agropur, Mylène Dupéré.

La hausse des coûts d’emballage, de fabrication, de transport et de distribution influence directement le prix du lait.   « Le producteur va vendre à environ 1 dollar le litre le transformateur par la suite va vendre entre 2 dollars 2.2 dollars le litre au détaillant » expose l’économiste.

Cette augmentation permet aux producteurs laitiers de trouver un certain équilibre avec les frais qu’ils doivent débourser pour l’essence, le transport et l’engrais, entre autres. « Les coûts de production par exemple à la ferme ont augmenté de deux pour cent »

« Transporter dans le fond que ce soit une grande ou petite quantité la quantité de gaz reste quasi équivalente » ajoute t-elle.

« Dans ce contexte là l’objectif c’est de s’assurer que les producteurs laitiers ont un revenu qui soit adéquat » estime Mylène Dupéré.

Selon l’économiste, la note reste toujours plus salée pour le consommateur. « C’est habituellement rare qu’on voit une baisse des prix par exemple vous ne verrez pas dans le cas du Nouveau-Brunswick un spécial sur le lait » indique Marie-Frédérique Ouellet.