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Nouveau-Brunswick : On trouve une voie de passage pour la réforme municipale

Publié le 17 octobre 2022 à 16:45, modifié le 17 octobre 2022 à 16:46

Par: Félix Côté

Une révision du cadre financier devra avoir lieu un an après la nouvelle réforme municipale au Nouveau-Brunswick. Les candidats qui brigueront les mairies étaient inquiets d’un manque à gagner pour le financement des municipalités et demandaient des engagements clairs de Fredericton.

La réforme de la gouvernance locale aura bel et bien lieu cet hiver au Nouveau-Brunswick. Personne n’en doutait, mais il y avait du sable dans l’engrenage. Un problème qui est maintenant en partie résolu. Lors du 33e congrès de l’Association Francophone Municipalités Nouveau-Brunswick, le ministre responsable des Gouvernement locaux, Daniel Allain, a promis qu’une révision du cadre financier sera effectuée dans un an, soit en octobre prochain.

« Après quelques secondes, il s’est empressé de nous dire que c’était un accord. Qu’il acceptait ça, et qu’il allait l’annoncer au banquet. Je dois vous dire que ça a fait en sorte que les gens ont apprécié. Ça démontre une certaine flexibilité »raconte le

président de l’Association Francophone des Municipalités du Nouveau-Brunswick (AFMNB), Yvon Godin.

 

Cette annonce adoucit les échanges qui s’étaient envenimés depuis que le ministre avait fait des commentaires que certains avaient jugés déplacés sur les ondes de la radio publique.

Mais l’engagement ajouté à la réforme rassure d’autant plus les maires qui se présenteront aux élections. Ces derniers craignaient de devoir jongler avec un déficit. Selon eux, le cadre financier est toujours incomplet, c’est pourquoi en faire une révision un an après les fusions est rassurant.

« La province doit s’engager dans cette réforme avec des montants fixes, équilibrés équitables et fair pour tout le monde », s’exclame le maire de Campbellton, Ian Comeau.

Les maires appréhendent de partir en élection avec l’incertitude engendrée par la réforme. Ils envisagent des coûts substantiels pour leur Ville, et anticipent les répercussions pour les citoyens. Ils veulent pouvoir dire aux électeurs ce qu’ils feront exactement pendant leur mandat s’ils sont élus. D’ailleurs, ils soutiennent que l’augmentation de la taxe foncière pour payer la réforme aux frais des contribuables n’est pas souhaitable.

« La réforme, on n’en veut! On veut cette réforme-là. On veut que ce soit un succès. Mais, on veut que ce succès ne tombe pas tout sur le dos du citoyen », lance le président de l’AFMNB, Yvon Godin.

Le président de l’AFMNB prévoit que dans un an des changements seront apportés à la réforme puisque le financement ne tient pas compte de l’inflation.

« Ça va nous permettre fort probablement de réajuster le tir. J’espère que le gouvernement va réajuster le tir.. », ajoute M. Godin.

Chose certaine, de part et d’autre le succès de la réforme est le mot d’ordre puisqu’on considère que son importance est capitale.